Extrait du bulletin 156 de Juin 2022
La Malgrange – Saint Sigisbert
Alumni – Association des Anciens Elèves
Au collège et lycée de La Malgrange, des journalistes en herbe proposent régulièrement un journal papier ou web. A l’occasion de la semaine de la presse, nous les avons rencontrés. Ils ont expliqué leur travail qui s’organise dans des ateliers chaque semaine. Par
Une partie de l’équipe des journaux de l’établissement rencontrés à l’occasion de la Semaine de la presse.
Ils se retrouvent chaque semaine, au moment de la pause méridienne « L’objectif est de produire un journal de qualité et qui parle à tous ! » explique Aurélie Fink, documentaliste. « Pour le journal des collégiens, ce sont environ une vingtaine d’élèves qui planchent pour une parution trimestrielle. À l’origine, il était imprimé puis vendu, mais depuis le Covid, il est numérique. L’avantage est qu’il est accessible à tous les élèves et parents ! »
Concernant le journal du lycée, les élèves travaillent davantage en autonomie. « Deux élèves ont été nommés responsables de rédaction » continue Aurélie Finck. « Cette édition est toujours proposée en version papier mais les lycéens ont également créé un compte Instagram. » Ils sont Encadrés par Mme Mangin, professeur documentaliste, et M. Zivré, professeur d’histoire-géographie.
Trois élèves du journal du lycée ont récemment participé à la Journée des médias lycéens, organisée par le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (Clemi). L’objectif est de réaliser un média en une journée.
Concernant les actions menées à La Malgrange sur le sujet « éducation aux médias », chaque année le CDI participe à la Semaine de la presse et des médias. Un kiosque presse est alors mis en place avec un jeu sur le thème.
C’est en classe de 4e que les jeunes ont l’occasion de travailler et d’acquérir des connaissances sur le thème de la presse ; le programme de français dispose à présent d’un chapitre « informer, s’informer, déformer ? ». Les documentalistes sont alors invités à intervenir dans certaines classes : étude d’un texte parodique ou encore des jeux de rôle de type « classe investigation » (les élèves sont plongés dans la peau de journalistes : de la recherche d’info, à la rédaction d’un article ou d’un reportage TV).
Créé il y a une quinzaine d’années par deux professeurs du lycée La Malgrange, l’atelier cinéma continue à collectionner les prix. Une douzaine d’élèves de 1re et de terminale fréquentent les lieux chaque mercredi après-midi.
Voilà une quinzaine d’années, deux enseignants du lycée de La Malgrange, Jean-Marc André et Vincent Caillavet, créent un atelier cinéma au sein de l’établissement scolaire, puis une option destinée aux lycéens.
S’adressant aux élèves de la 3e à la terminale et entrant dans les options au Bac, cet enseignement accueille aujourd’hui, en 1re et Terminale, une douzaine d’élèves durant 3 heures tous les mercredis après-midi.
L’enseignement dispensé alterne théorie et pratique du 7e art avec, à la clé, un grand projet par année. Y sont étudiés, conformément au programme de l’Education Nationale, l’histoire du cinéma, l’analyse de films, l’étude des différents genres…
La pratique couvre toutes les techniques du cinéma, de l’écriture du scénario au cadrage en passant par les raccords, la prise de vues et bien sûr le montage.
« Les courts-métrages produits par nos élèves sont systématiquement visionnés par un public », précisent les deux professeurs « lors des concours auxquels nous participons et dans une vraie salle de cinéma, en l’occurrence Le Royal à Saint-Max ».
Ce partage et cette mise en situation réelle amènent une exigence de qualité de leur travail que l’on peut mesurer à l’aune des commentaires et des émotions exprimées par le public.
« Ce lien avec les spectateurs est la clé de voûte de notre formation. Notre cinéma est exigeant dans le sens où rien ne vient de la facilité. »
Après plusieurs apparitions, notamment dans le cadre du dispositif « École ouverte » et sur le village Festiv’été, Libera, alias Marie-Stéphanie Compare, revient au Kiosque ce samedi.
Cette fois, la créatrice Nancéienne, dont l’univers est un métissage artistique alliant musique symphonique, musique de film, danse, théâtre et arts du cirque, propose son nouveau spectacle : « Les chroniques de Libera », une immersion dans son monde créatif.
L’artiste, atypique dans sa perception de la musique, autrice, compositrice, interprète, suit un chemin personnel à la fois étonnant et particulier. C’est un destin hors du commun pour l’enfant recueillie dans un orphelinat de l’île Maurice, et adoptée à Nancy, à l’âge de 3 ans par une femme française.
Première trilogie, l’opéra Fantastika. Les musiciens personnages clés du spectacle emmènent les spectateurs dans cet univers fantastique et présentent les créatures mystérieuses, introduites par des images et des sons magiques. Fantastika, c’est une épopée musicale magique où rêves, mythes et désirs évoluent dans une conjonction artistique d’apparence irréelle, variations d’artistes et d’effets spéciaux, où la musique dirige les mouvements. L’insaisissable sensation d’être dans un monde à part, un voyage dans l’univers envoûtant d’une artiste complète, flamboyante, d’une voix sacrée : Libera.