Les anciens de la Malgrange / Saint-Sigisbert font leur rentrée

Monseigneur Pierre-Yves Michel a assisté à la réunion de rentrée de l’amicale.

Les membres du comité ont répondu à l’invitation de Didier MION, président de l’association des anciens élèves.

Outre le bilan de l’année scolaire passée, il s’agissait d’évoquer les nombreux projets à venir. Le rendez-vous revêtait néanmoins un caractère tout particulier avec la nomination, en tant que membre de droit, de David JOBERT, qui remplace Xavier SCHMIDT à la tête de l’établissement de la Malgrange. « J’ai trouvé ici une communauté très engagée, j’ai reçu un très bon accueil et me trouve plutôt épanoui dans mon début de mission », souligne l’intéressé.

L’autre événement très attendu était la visite de Mgr  Pierre-Yves MICHEL, nouvel évêque de Nancy-Toul, malgré « un emploi du temps chargé ». L’invité d’honneur a d’ailleurs montré un intérêt certain pour le fonctionnement de l’amicale : « J’essaye de découvrir le paysage et les réalités du diocèse. Commencer par une amicale d’anciens élèves est une autre fenêtre. » L’évêque s’est également intéressé aux expériences vécues par chacun, en tant qu’élèves. « La Malgrange et Saint-Sigisbert sont comme une famille. En tant qu’élèves, nous avons eu un sentiment d’appartenance. Un sentiment qui est toujours d’actualité. »

À noter également la présence de Laurent DUCROS, nouveau directeur de l’enseignement catholique 54 et 55.

Soixante-quinze ans après, il revient à La Malgrange !

Il était là en 1948, le voilà de retour en 2023. Profitant des ponts du mois de mai, Maurice Jacquemot était de retour à l’Institution de la Malgrange, où il a fait sa scolarité il y a 75 ans maintenant. L’occasion de revivre des souvenirs l’ayant profondément marqué.
Passage obligé par la grotte durant la déambulation dans le parc.

C’est à l’Institution de la Malgrange que Maurice Jacquemot a fait toute sa scolarité et qu’il y a obtenu un premier baccalauréat, en 1948. « Le second, il l’a décroché l’année suivante à Saint-Sigisbert », précise Didier Mion, président de l’amicale des anciens élèves.

Profitant des grands week-ends de mai, Maurice Jacquemot est revenu en Lorraine et sur les lieux de son enfance, entouré de sa famille venue de Paris, de Suisse et du sud de la France, où il réside actuellement.

Dortoirs collectifs et douches froides

Accueilli par Didier Mion, Anne Lalot, responsable de la catéchèse, le Père Benoit Gérardin, Alexandra Iemfré et Julien Mion, membres du comité de l’amicale, Maurice a pris grand plaisir à redécouvrir les lieux, impressionné par les nouveaux bâtiments et les aménagements modernes du site et ne manquant pas de raconter quelques anecdotes.

Cette mémorable journée s’est terminée par un passage par le bureau des anciens élèves. « Maurice, notre vétéran, est adhérent depuis des dizaines d’années », souligne Didier Mion. Ce vétéran, donc, qui a pu remonter le long couloir qui menait à l’époque au bureau du Père Supérieur « et qui était recouvert d’un long tapis rouge ». Une visite mémorielle conclue par une déambulation dans le parc, avec un arrêt à la grotte « qui n’a pas changé d’un iota » précise Maurice Jacquemot.

Les responsables de l’amicale lui ont ensuite remis quelques souvenirs : un t-shirt floqué à l’emblème de l’école, l’insigne de 1948 ainsi que des copies des Palmarès de distribution des prix, retrouvés grâce à Paul-Henri Claudel, actuellement professeur à l’école.

Anciens élèves et Fourasses, un partenariat contre le cancer.

Une association pour lutter contre le cancer.

Lors de sa dernière séance, le comité de l’association des anciens élèves de la Malgrange/Saint-Sigisbert a reçu l’association laxovienne Les Fourasses. L’objectif, pour Didier Mion, président des anciens élèves de la Malgrange/Saint-Sigisbert : « Il s’agissait de finaliser un partenariat à l’occasion d’Octobre rose. »

En effet, chaque année, l’association de Laxou organise à la Sapinière des randonnées de plusieurs distances au profit de la recherche contre le cancer : « L’idée d’un rapprochement entre nos deux associations a donc germé, je suis la nièce de Didier Mion et les petits-enfants de notre trésorière sont scolarisés à la Malgrange » précise Virginie Grisez, vice-présidente des Fourasses. « Un partenariat d’entraide réciproque et quasi familial a été mis en place. »

Engagé au quotidien dans la commune où il a grandi

Président de notre association depuis 2018

Il a toujours habité dans la même rue où ses parents se sont installés pour ouvrir la Maison de la presse. Sa retraite est à l’image de sa vie active.
Engagé sur le plan communal et associatif.

Enfant de Laneuveville depuis sa naissance en 1959, Didier Mion a toujours vécu dans la commune où ses parents se sont installés en 1951 pour ouvrir la Maison de la presse.

« J’ai toujours habité dans la même rue, où j’ai rencontré Denise, mon épouse, originaire de Jeandelaincourt mais qui travaillait à l’épicerie, située en face de la mairie. Six mois plus tard, nous étions mariés », indique Didier, père de deux enfants, et papy de trois petits-enfants.

Scolarisé à l’école du Centre, il poursuit ses études au collège La Malgrange, lycées Cyfflé et Sainte- Élisabeth avant de démarrer sa carrière professionnelle en qualité de facteur après un remplacement durant l’été.

Pendant treize ans, Didier travaille aux PTT tout en aidant ses parents à la Maison de la presse. En 1989, il quitte la corporation – après avoir été reçu au concours de contrôleur – pour reprendre le commerce familial avec son épouse.

Actif dans la première association des commerçants, présidée alors par Michel Vannier, bénévole au club de foot local où joue son fils Julien, Didier multiplie les actions en faveur des habitants (transport, démarches administratives…).

Un retraité très actif

Malgré la mise en retrait de sa vie professionnelle, depuis deux ans, il occupe désormais son temps libre entre le jardinage, le bénévolat (aide et visite aux personnes âgées, amicale des anciens de La Malgrange), des activités partagées, pour la plupart, avec son épouse, sans oublier les moments plus intimes passés avec leurs proches.

Pour autant, les journées sont un peu courtes… Il lui sera d’ailleurs difficile de prendre sa carte de pêche cette année. Membre de la société d’Histoire et de l’Amicale des anciens de Laneuveville, Didier a pris la présidence de l’Amicale des donneurs de sang en 2021. Il espérait également s’investir et apporter ses connaissances à la vie municipale et, plus particulièrement, au CCAS en s’engageant lors des dernières élections municipales. Si les électeurs en ont décidé autrement, il ne baisse pas les bras et postulera à nouveau. Didier Mion avoue que les liens particuliers de sa famille noués avec le collège La Malgrange à Jarville sont une de ses plus grandes fiertés. « J’y ai fait mes études, mes enfants aussi, sans compter que j’ai été marié par un prêtre de La Malgrange. »

Les lycéens de La Malgrange courent pour Amis D’gens

  
Enseignants et lycéens et parents, unis pour une même course et une même cause.

Vendredi 21 octobre, les 1 700 élèves de l’école primaire, du collège-lycée de La Malgrange, étaient au départ de leur cross annuel. Une opération à la fois sportive et caritative.

Cette année, le produit de cette course sera versé à l’association Amis D’Gens, une association humanitaire constituée d’étudiants en médecine de Nancy et partenaire de la ville de Lokossa, au Bénin.

L’association récolte du matériel médical, tel que des pansements et des outils chirurgicaux à destination du centre hospitalier local.

Elle met également en place des actions éducatives avec des classes de Nancy, en organisant une correspondance via des dessins. Elle sensibilise également ses élèves à la découverte d’une nouvelle culture et récolte du matériel scolaire destiné aux orphelins. Chaque année, une partie de l’argent collecté est directement reversée à l’orphelinat, couvrant les besoins scolaires, alimentaires et de santé des 37 enfants que compte l’établissement.

Chaque fin d’année scolaire, des étudiants nancéiens bénévoles et motivés partent à Lokossa, pour vivre une expérience personnelle très riche et professionnelle, qui s’inscrit dans leur cursus médical. Amis d’Gens a déjà plus de 20 ans et se porte au mieux.

Vente de gâteaux, organisation de soirées, emballage de cadeaux à Noël, organisation d’un loto au cours de l’année, autant d’actions qui permettent à cette belle association d’aider au mieux leurs amis béninois