Clément, élève à la Malgrange, décroche un double 20/20 au bac français, à l’oral et à l’écrit !

A 17 ans, Clément Palmieri, élève de l’établissement privé La Malgrange, n’a pas obtenu un mais deux 20/20 aux épreuves anticipées du bac. Un à l’écrit et l’autre à l’oral. Le résultat d’un travail régulier et fourni.

Clément Palmieri en fait la démonstration. Lycéen à la Malgrange, il a décroché un double 20/20 aux épreuves anticipées du bac français. Soit la note maximale à l’écrit et à l’oral. « J’ai bien zoomé quand les résultats sont tombés », glisse l’adolescent étonné par ce score.

Bien sûr, il affiche de très bons résultats, une moyenne générale autour de 18 et entre 16 et 17 en français. Il ne visait cependant pas si haut. A l’oral, invité à analyser le roman d’Antoine François Prévost, Manon Lescaut, il pensait s’en être bien tiré. Mais il était moins sûr de lui pour la dissertation. Le sujet dont il est venu à bout en 4 heures était corsé : Dans le poème « Sensation », Arthur Rimbaud écrit « j’irai loin, bien loin ». Selon vous, le Cahier de Douai répond-il à ce projet ? Il faut croire que sa copie était excellente puisque l’examinateur l’a gratifiée de la note ultime. Lui, ne fanfaronne pas, relativise et surtout admet avoir beaucoup révisé, les textes étudiés en classe, les citations, mais aussi la méthodologie enseignée par sa prof de seconde.

Une année de césure aux Etats-Unis

Le dilettantisme n’est pas le genre de la maison. Clément Palmieri, domicilié à Ban-Saint-Martin à côté de Metz, explique avoir choisi d’effectuer sa Première générale en internat dans l’établissement privé de Jarville, afin de baigner dans un environnement studieux. Mais aussi afin de reprendre le goût et l’habitude du travail scolaire à la française.

Après une année de césure. Sa Seconde suivie au lycée Fabert de Metz, Clément Palmieri est parti, via l’organisme JEV Langues, aux Etats-Unis. Un pas de côté dans l’Indiana qui lui a permis de découvrir un peu la culture américaine et de s’immerger complètement dans la langue anglaise. Cette parenthèse enchantée lui a donné en tout cas l’envie de bouger. « Quand on commence, on est piqué », assure-t-il. Après le bac, il se verrait bien étudier l’économie à l’université McGill de Montréal. Oui, parce qu’en dépit de ces excellents résultats en français, ce n’est pas sa matière préférée. L’économie, mais aussi la géopolitique, ses spécialités avec les maths et l’histoire, l’intéressent encore davantage… Il a désormais hâte de découvrir la philosophie.

Hugo BEUREY, ancien élève de La Malgrange, aux Jeux Olympiques !

Paris 2024 Aviron : Hugo Beurey gagne son ticket pour les Jeux olympiques !

Il y aura un Lorrain aux Jeux olympiques de Paris. Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont décroché leur ticket pour Paris 2024, ce mardi à Lucerne.  L’Est Républicain – 20/05/2024  extrait
Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont leur billet pour Paris.  Photo Mag Aviron
Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont leur billet pour Paris. 
Régate de qualification olympique à Lucerne

La régate finale de qualification olympique s’est achevée ce mardi en Suisse. L’équipe de France d’aviron est parvenue à ajouter deux nouveaux bateaux à la flotte qui s’était déjà qualifiée lors des mondiaux de Belgrade, en septembre 2023 : le deux de couple féminin poids léger des vice-championnes olympiques de Tokyo Laura Tarantola et Claire Bové, mais aussi le même bateau côté masculin, avec à son bord le Nancéien Hugo Beurey.

« On a encore pas mal de choses à gagner »

Dans la course, les deux rameurs tricolores avaient face à eux les Grecs qui allaient s’avérer féroces, comme ils l’avaient déjà été lors de la série de dimanche. Mais c‘était sans compter sur la détermination des Français, qui ont su conserver le leadership et remporter la finale de 19 centièmes sur les Hellènes, s’emparant ainsi du ticket pour Paris. « On sait qu’on a été performant la saison passée », note Hugo Beurey. « On sait aussi qu’on n’a pas été performants en fin de saison. Mais depuis janvier 2024, on a fait une bonne préparation et on est content du niveau qu’on a pu atteindre. Ça s’est déroulé comme on a prévu : on a notre point fort avec le départ, on gère notre course au milieu et on accélère à la fin. On a encore pas mal de choses à gagner, mais on a joué sur nos qualités. »

Les autres Lorrains engagés dans les courses ce mardi ont été moins chanceux. Emma Cornelis (SN Nancy) a terminé à la quatrième place de la finale du deux sans barreur féminin. Quatrième place également pour Valentin et Théophile Onfroy (CN Verdun) en quatre de couple masculin ; une belle performance pour un bateau constitué il y a deux semaines à peine.

Les CM2 de l’école Notre Dame Saint Sigisbert remportent un concours de rap

L’Est Républicain – extrait
Une première place bien méritée.
Une première place bien méritée.

Après avoir présenté un spectacle en langue française et allemande pour illustrer l’amitié entre les deux pays, la classe de CM2-2 de Madame Tossa de l’école Notre-Dame Saint-Sigisbert a décidé de participer au concours de l’école du flow, organisé par le groupe allemand « Zweierpasch », à Karlsruhe. Thème imposé : « Arc-en ciel, diversité et tolérance ».

Afin de mettre toutes les chances de leur côté, les scolaires ont sollicité la participation de Lisko, un rappeur nancéien, pour les aider dans l’écriture et la diction d’un rap. Les élèves ont travaillé par groupes, découvert la ville de Karlsruhe, trouvé des différences et points communs avec Nancy, tant sur le plan du patrimoine que sur le plan culturel.

Rachel Limon, intervenante en langue allemande, et Verena Langer, volontaire au Goethe-Institut ont ensuite réalisé la traduction allemande, tandis que d’autres enseignants se mobilisaient pour réaliser une vidéo.

Partenaire de l’opération, le Goethe-Institut a autorisé le tournage d’une partie du clip dans ses propres locaux. Au final, le rap des élèves de Notre-Dame Saint-Sigisbert « je rêve Arc- en -ciel » a retenu l’attention du jury, puisque les jeunes rapeurs ont eu la chance de faire partie des six finalistes sur 60 classes inscrites.

Le 16 mai dernier, grâce au soutien du rectorat, de la ville de Nancy et de la ville de Karlsruhe, la jeune délégation nancéienne (les CM2-2, leur Fan Club et les accompagnateurs) a pu monter sur scène afin de défendre les couleurs de la cité Ducale. Leur incroyable performance leur a permis de se hisser à la première place du concours.

Thomas Cariot, ancien élève de La Malgrange, Directeur de RCN, la radio qui crée du lien !

Est Républicain – Extrait 19/05/2024

Mordu dès l’enfance par les médias, Thomas CARIOT dirige depuis maintenant 4 ans la radio RCN (Radio caraïbes Nancy), située en plein cœur du Plateau de Haye. Retour sur le parcours de cet homme de radio dont les motivations restent intactes.

Thomas Cariot crée du lien au sein du quartier du plateau de Haye par le biais de la radio.
Thomas Cariot crée du lien au sein du quartier du plateau de Haye par le biais de la radio.

Petit, j’avais installé un studio radio dans ma chambre » explique le quadragénaire au tempérament enthousiaste. Dans les années 90, avec l’arrivée des radios libres, il découvre la puissance de ce média. « À l’époque, il n’y avait pas les réseaux sociaux, ces radios avaient pour vocation de créer du lien entre les gens, je trouvais ça super » continue Thomas, qui apprécie tout autant donner la parole aux autres.

Il entame une carrière dans le commerce, entrecoupée de deux ans comme animateur à Fun Radio. Après cette expérience Thomas devient bénévole dans des radios associatives, comme Radio Fajet ou RCN.

Donner la parole aux gens du plateau

Arrive le confinement… « On m’a proposé le poste de directeur de RCN à ce moment. Je n’ai pas hésité un seul instant, j’ai accepté immédiatement ».

RCN diffuse 24 heures sur 24, elle est filmée et diffusée sur Youtube, Instagram et Facebook. « On cherche a attirer par ce biais un public plus jeune, censé moins écouter la radio. »

RCN fait la part belle aux émissions culturelles, musicales et thématiques qu’on peut écouter sur la fréquence 90.7
Quatre salariés, des bénévoles et des services civiques composent l’équipe. Parmi ces multiples anecdotes, Thomas évoque celle d’un garçon venu passer son service civique à la radio et dont le rêve était d’intégrer le quotidien « L’équipe ». Repéré par une école de journalistes, il a fini ses études et a été recruté directement par le journal sportif, « une sacrée victoire ! ».

Thomas et son équipe ont de nombreux projets, en lien avec les associations du quartier et les bailleurs sociaux.
RCN est implantée au 2 rue Laurent Bonnevay à Nancy.
Contact : redaction@rcn-radio.org