




Alumni – Association des Anciens Elèves
Originaire de Vandœuvre et ancien élève de la Malgrange, Antoine Chauve vient de commettre un article à l’adresse des jeunes investisseurs et visant à promouvoir une finance durable. À savoir : rapprocher le monde de la finance des problématiques sociales et environnementales.
Vandopérien, scolarisé à la Malgrange jusqu’au baccalauréat, aujourd’hui étudiant en Master 2 en Finance Durable à KEDGE business school à Paris, Antoine Chauve vient de publier, avec un de ses camarades de promotion, Gabin Primault, dans une très sérieuse revue luxembourgeoise « Sperling and star », un article sur la situation d’une personne qui débute dans la vie active et qui se trouve confrontée à la problématique du placement financier.
Antoine Chauve, qui a étudié aux Pays-Bas et en Espagne, et qui effectue actuellement un stage de fin d’études à la direction de l’investissement de la Banque des Territoires, entité de la de la Caisse des Dépôts et Consignations, s’est très vite passionné pour la finance durable. Un domaine relativement récent qui tente de rapprocher le monde de la finance des contingences environnementales et sociales, de plus en plus présentes dans la société française et plus particulièrement chez les jeunes.
Dans leur article, qui s’adresse à de jeunes investisseurs, les auteurs les encouragent à prendre en compte dans leur choix de placement, les contraintes environnementales et sociales liées à la nature du contrat qui leur est proposé.
Il est en effet possible aujourd’hui de choisir la destination de son investissement grâce à l’existence d’une labellisation qui certifie que le placement ou l’investissement répond à certaines exigences, au même titre qu’un label AB pour l’agro-alimentaire.
À travers cet article rédigé en anglais en direction des plus jeunes, les auteurs se prononcent résolument en faveur d’une finance durable qui, selon l’économiste Yann Gérardin, « intègre tous les enjeux sociétaux, depuis les droits de l’homme jusqu’à la protection de l’environnement en passant par la diversité ou encore la réduction des inégalités ».
Quand Floriane doit indiquer son dessert favori, elle est incapable de répondre. Non pas qu’elle ne veuille pas, mais il lui est difficile de choisir. « C’est une question piège. Ça dépend du moment », conclut-elle avec un large sourire.
Le trophée dans les mains, cette passionnée du goût avoue ne pas avoir hésité quand elle a découvert sur Facebook le concours organisé par les Experts Pâtissiers de Lorraine. « J’aime les challenges. Je suis pâtissière amatrice. Je fais des gâteaux le dimanche pour ma famille. Et je trouve que ce concours est une belle opportunité pour profiter des conseils d’experts. »
Et là, la chance est au rendez-vous puisque les quatre présidents de Lorraine sont présents dans les locaux d’Epi Academy à Metz. Ils veillent au bon déroulement des festivités avant de prendre place comme jury. Concentrée sur l’élaboration du sablé breton, Floriane agit avec dextérité et précision. Son choix en revisitant la tarte aux fraises est d’associer ce fruit d’été avec une crème pâtissière à la menthe. C’est certainement le détail qui fera mouche auprès des experts.
« Si l’un des critères d’évaluation est le goût, d’autres sont tout aussi importants, comme l’originalité et la propreté », détaille Félix Mageot, président de Meuse.
« Notre souhait est d’offrir l’opportunité aux amateurs d’exprimer leur talent » partage Pascal Cunin, président des Experts Pâtissiers de Lorraine. « La pâtisserie demande un savoureux mélange d’exigence et de créativité. Nous avons devant nous de belles pépites. Nous sommes fiers de voir notre métier ainsi représenté, avec certainement des professionnels en devenir »
En fin de journée, Gaïane, Céline, Simon, Mylène, Virginie, Floriane, Emilie étaient impatients de connaître les résultats du jury… Floriane sera l’heureuse gagnante.
Nos libraires ont des enthousiasmes à revendre, et nous en font part cet été. Aujourd’hui, Marc Didier ancien élève de Saint Sigisbert ramène de Catalogne un flic idéaliste au passé de délinquant, que poursuit la mémoire d’un roman : Les Misérables de Victor Hugo. « Terra Alta », un polar qui balance entre noir et blanc. Et rouge sang.
Melchor a été mis au vert. Non par sanction disciplinaire, mais pour sa propre protection. Aux premières loges d’une enquête anti-terroriste, Melchor est écarté de Barcelone pour lui éviter les mesures de rétorsion, et muté dans un commissariat discret de la Terra Alta.
Or, dans ces terres arides et pauvres du Sud de la Catalogne, vient de se produire un triple meurtre barbare, dont ont été victimes deux nonagénaires et leur employée. Crimes sur lesquels Melchor est appelé à enquêter. Jusqu’à ce que le dossier soit fermé, classé non-résolu, un peu trop précipitamment à son goût. « Ce qui va le pousser à enquêter sans l’aval de sa hiérarchie », annonce Marc Didier, de la librairie du même nom, qui suit déjà depuis un moment l’œuvre de l’auteur Javier Cercas.
« Il n’est pas le premier venu de la littérature espagnole en effet. Plusieurs de ses romans s’inscrivent autour de la guerre d’Espagne. Son dernier titre, Le Monarque des Ombres, évoquait même le passé franquiste de sa propre famille. » Des romans intimement liés à l’histoire, sans être historiques à proprement parler.
« Mais cette fois, changement de registre : il donne dans le roman policier à double tiroir. » Doublant aussi l’intérêt du lecteur. L’énigme est une chose ; le portrait du flic en est une autre…
Né de père inconnu et de mère prostituée, elle-même assassinée, le jeune Melchor finit par fréquenter un petit cartel de drogue. Ce qui le mène tout droit en prison. « Là pourtant, il fait la connaissance d’un codétenu français, qui tient la bibliothèque, et lui fait découvrir Les Misérables de Victor Hugo. Lecture dont il sortira subjugué, et qui métamorphose sa lecture du monde. » En Melchor semble naître alors un double de Jean Valjean.
Aidé d’un vieil avocat (étrangement) désintéressé, Melchor étudie, passe un concours, jusqu’à pouvoir entrer dans la police à Barcelone. « Où il s’intègre apparemment sans problème. » Mais la suspicion de ses collègues guette dans l’ombre, pour se rappeler à la mémoire de l’ancien détenu à la moindre occasion.
« Une histoire haletante de bout en bout », assure Marc Didier qui dit apprécier « les auteurs capables d’évoluer dans leur parcours littéraire tout en maintenant un certain fil conducteur ». Car au fil de l’enquête clandestine, dont il devra payer le prix, « ressurgit en creux le passé douloureux de l’Espagne. »
Justicier malgré lui (« comme un second clin d’œil à Victor Hugo »), l’enquêteur obstiné interroge la notion même de justice, dont le mouvement de balancier doit tant bien que mal composer avec l’ambiguïté du monde. « Un monde qu’en l’occurrence, en Terra Alta, Melchor connaît mal, et dont il ne maîtrise pas très bien les codes. » C’est dans la douleur qu’il apprendra à les décrypter.