Marc Didier, libraire de père en fils

Marc Didier ancien élève de Saint Sigisbert  est libraire à Nancy. 35 ans d’un métier qui s’exerce rue Gambetta de père en fils. Une aventure familiale avec des périodes heureuses, d’autres moins. De bonnes et de mauvaises surprises et une certitude née avec le confinement : le libraire est plus que jamais un prescripteur auprès de ses clients|

Marc Didier est un homme discret qui aime partager son amour des livres

Un homme de lettres qui économise ses mots pour raconter une histoire. La sienne. Celle d’un jeune homme qui a travaillé dans le monde de l’édition avant de reprendre la librairie créée par son grand-père puis gérée par son père. Les mots, triés sur le volet, d’un homme mûr qui en a vu d’autres pour dire la crise sanitaire et l’angoisse d’apprendre la fermeture des commerces. La joie enfin de constater que les clients ne l’ont pas laissé tomber et que la vente a emporter a tenu une jolie promesse de fidélité. Derrière la façade rouge de la rue Gambetta, Marc Didier se fraie un chemin entre les cartons. La rentrée littéraire et Le Livre sur la place ont déversé leurs flots d’ouvrages. Les clients se pressent. Marc Didier explique, entre deux conseils, que le premier confinement a été épuisant mais riche d’enseignements. Épuisant car le libraire a poussé l’amour du métier jusqu’à livrer certains clients à domicile. « Les commandes arrivaient sur le site de la librairie, par téléphone, sur les réseaux sociaux et bien sûr, il a fallu orchestrer tout cela » Instructif parce que l’euphorie qui a accompagné la réouverture de sa boutique lui a montré que ses clients avaient de l’appétit pour ses conseils de lecture. « Ça a été amusant aussi de voir émerger une prédilection pour des pavés de 1 000 pages », sourit-il. Bilan des courses et de l’exercice financier ? « J’ai réussi à maintenir mes ventes pendant cette période », explique-t-il.

Damien GLEZ, 30 ans de carrière…

30 ans que celui que je considère comme le plus grand caricaturiste et dessinateur de presse d’Afrique sensibilise, conscientise avec sa plume.
Ancien élève de La Malgrange, il croquait déjà à l’époque ses camarades de classe et ses profs….!
En 1990, en tant que coopérant enseignant, il dépose ses valises au Burkina Faso et depuis, les burkinabés l’ont aussi naturellement adopté.
De JJ, le Journal du Jeudi, aux plus grands canards internationaux, il pause et traite l’actualité avec ironie.
Exagérant sur les traits, les formes (il aime les larges oreilles 😂), il dessine, colorie les plus grands de ce monde, les citoyens de tous les jours, les scènes de vies, en ajoutant son grain de piquant que nous aimons tous.
Il est aussi parolier et scénariste de séries télévisuelles.
Aujourd’hui il mérite un bel hommage pour l’ensemble de son œuvre .
Chapeau bas l’artiste 🎩
(Photos extraits du livre « C’est un monde !”)

Antoine Chauve, engagé pour une “finance durable”

Originaire de Vandœuvre et ancien élève de la Malgrange, Antoine Chauve vient de commettre un article à l’adresse des jeunes investisseurs et visant à promouvoir une finance durable. À savoir : rapprocher le monde de la finance des problématiques sociales et environnementales.

Antoine Chauve, engagé pour une « finance durable ».

Vandopérien, scolarisé à la Malgrange jusqu’au baccalauréat, aujourd’hui étudiant en Master 2 en Finance Durable à KEDGE business school à Paris, Antoine Chauve vient de publier, avec un de ses camarades de promotion, Gabin Primault, dans une très sérieuse revue luxembourgeoise « Sperling and star », un article sur la situation d’une personne qui débute dans la vie active et qui se trouve confrontée à la problématique du placement financier.

Antoine Chauve, qui a étudié aux Pays-Bas et en Espagne, et qui effectue actuellement un stage de fin d’études à la direction de l’investissement de la Banque des Territoires, entité de la de la Caisse des Dépôts et Consignations, s’est très vite passionné pour la finance durable. Un domaine relativement récent qui tente de rapprocher le monde de la finance des contingences environnementales et sociales, de plus en plus présentes dans la société française et plus particulièrement chez les jeunes.

Promouvoir une “finance durable”

Dans leur article, qui s’adresse à de jeunes investisseurs, les auteurs les encouragent à prendre en compte dans leur choix de placement, les contraintes environnementales et sociales liées à la nature du contrat qui leur est proposé.

Il est en effet possible aujourd’hui de choisir la destination de son investissement grâce à l’existence d’une labellisation qui certifie que le placement ou l’investissement répond à certaines exigences, au même titre qu’un label AB pour l’agro-alimentaire.

À travers cet article rédigé en anglais en direction des plus jeunes, les auteurs se prononcent résolument en faveur d’une finance durable qui, selon l’économiste Yann Gérardin, « intègre tous les enjeux sociétaux, depuis les droits de l’homme jusqu’à la protection de l’environnement en passant par la diversité ou encore la réduction des inégalités ».