Réouverture des terrasses le 19 mai : « Nous sommes prêts ! »

Thierry Vincent, ancien élève de la Malgrange, gérant de la crêperie la Bolée et président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie 54 

Thierry Vincent est « prêt » à accueillir à nouveau des clients.

Êtes-vous satisfait du calendrier présenté par Emmanuel Macron dans la presse quotidienne régionale  ?

Dans les annonces on est satisfaits, on a obtenu un calendrier. Nous avons trois semaines pour organiser la réouverture. Maintenant, nous avons un doute au niveau des dates. De plus, on n’a pas de protocole, on attend des perspectives plus complètes. On a notamment des interrogations concernant les jauges et le maintien du soutien économique. Aussi, ce plan de réouverture n’évoque pas les hôtels-restaurants, les bars, les restaurants traiteurs et les organisateurs de réceptions. Depuis le début de la crise sanitaire, on est ensemble !

Si le contexte sanitaire le permet, les terrasses pourraient rouvrir à la mi-mai. Logistiquement, les restaurateurs sont-ils prêts ?

Nous sommes prêts ! Pendant ces sept derniers mois, on s’est améliorés. On a mis en place la vente à emporter. Et ce service va continuer à prendre de l’ampleur. Les personnes en télétravail ont pris l’habitude du click and collect. En juin, le couvre-feu à 23 h va permettre de faire deux services. Le seul bémol, en France, il manque 110. 000 employés de la restauration. Pendant la crise sanitaire, certaines ont retrouvé des métiers moins contraignants.

Ce plan de réouverture permettra-t-il aux restaurateurs de sauver leur année ?

Non, ça ne sauvera pas notre année. Les ventes en terrasses représentent 30 % de notre chiffre d’affaires. Mais ça va permettre de remettre les équipes au travail. Surtout, on va retrouver un contact avec nos clients. Ils en ont besoin. Certains ont déjà téléphoné pour réserver une table le jour de la réouverture. Nous sommes soutenus par notre clientèle.

Avant – Première

En avant-première, la couverture du prochain bulletin  N° 154 de juin 2021 :

Une œuvre de Anne Monti, ancienne professeure de Biologie puis de SVT  à la Malgrange !

Centième Anniversaire du décès de l’Abbé Eugène MARIN

 » Bonjour à tous, je suis Patrick Barbier, un amateur d’histoire locale, j’habite un petit village dans le lunévillois, BONVILLER d’où je suis natif.

A l’âge de 10 ans, lors d’une discussion avec un ancien du village, ce monsieur me parla d’un évêque qui était né au village, et parti comme missionnaire à l’étranger sans préciser le lieu. Cette histoire m’a marquée jusqu’au jour où le Pape Jean Paul 2 quitta Rome pour un voyage en Asie, en passant par le Japon. Le journal L’Est Républicain relata la vie de cet Evêque, un Lorrain du nom de Félix Midon en expliquant son histoire. Dans cet article le journaliste (Jean Claude Midon peut-être un proche de cette famille ! ) expliquait qu’un certain Eugène Marin docteur es lettres, professeur à La Malgrange, avait écrit la biographie en 1901, de Monseigneur Félix Midon premier évêque d’Osaka au Japon.

La commune de Bonviller fît poser une plaque commémorative sur le mur de l’église en l’honneur de Mgr Félix Midon vers 1990, né à Bonviller en 1840, décédé à Marseille en 1893.

Je me suis mis à la recherche de ce livre, qui restera introuvable durant de nombreuses années. L’arrivée d’internet a débloqué cette situation. Aux enchères, le précieux livre de l’Abbé Eugène Marin rentre dans ma bibliothèque, qui est pour moi l’auteur méconnu. La lecture de ce livre me fait alors, découvrir la vie de Félix Midon de sa naissance 1840 à la fin de sa vie en 1893.

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Les CM2 de N.-D.-de-Bonsecours / La Malgrange reçoivent un maire

Hervé Féron a tenu à rencontrer en personne la classe de CM2 de Mme Corinne  Meyer.

Parmi les compétences fixées par le programme d’enseignement du langage oral des élèves du cycle 3, figure, entre autres, la capacité de rendre compte d’un travail collectif en s’exprimant avec précision pour relater des expériences, des recherches ou des faits observés.

L’un des thèmes choisis par Corinne Meyer, la directrice et enseignante de CM2 de l’école Notre-Dame-de-Bonsecours / La Malgrange , pour mettre en œuvre ces compétences, la présentation de sa commune avec des élèves venant de toute la Métropole du Grand Nancy et même d’ailleurs. Le travail collectif était organisé en petits groupes de 2 à 4. Au-delà de la recherche classique sur internet.

Le plaisir de répondre aux questions

Tiago et Eléna ont décidé de rencontrer le maire de leur commune. Hervé Féron, maire de Tomblaine, se souvient de la manière dont ils sont venus le solliciter. « Une manière touchante ! Ils avaient soigneusement préparé et rédigé leurs questions sur papier. Et tel un vieux couple, ils se gourmandaient mutuellement quand ils se trompaient dans l’ordre de ces questions. Ils affichaient un tel sérieux que je n’ai pu résister au désir de leur proposer de leur répondre au sein même de leur classe. »

C’est ainsi que le maire de Tomblaine s’est rendu vendredi matin dans leur classe . Hervé Féron, ancien éducateur spécialisé, a eu le grand plaisir de répondre aux questions des écoliers : il venait de fêter, la veille, ses 20 années au service de sa commune. Il a expliqué à quoi sert un maire et précisé « les difficultés de gérer la misère d’autrui au quotidien, comment il convient de prendre en compte la douleur physique et psychique de ses administrés pendant cette période de crise sanitaire ».

Des élèves intéressés et intéressants

M. Féron a enfin salué tout l’intérêt que montraient les élèves pour leur intérêt et leur respect de nos institutions. Bref une leçon de langage oral doublée d’une information sur le rôle des élus municipaux dans une commune savamment orchestrée et menée de main de maître par des élèves intéressés et intéressants.