AS Nancy Lorraine : un contrat pro de trois ans pour Neil El Aynaoui
Licencié à l’ASNL depuis l’âge de 8 ans, le jeune milieu de terrain Neil El Aynaoui, vient de concrétiser son rêve de gamin en signant son premier contrat professionnel avec son club formateur. Gros plan.
C’est un joli contre-pied, à l’heure où de nombreux jeunes du centre de formation de l’ASNL préfèrent partir à l’étranger. Neil El Aynaoui, licencié à l’ASNL depuis la catégorie U9, vient de signer son premier contrat pro de trois saisons avec son club formateur.
La concrétisation d’un rêve de gamin pour le milieu de terrain, qui soufflera ses 20 bougies en juillet. Le fiston de l’ex-champion de tennis Younès El Aynaoui confirme : « J’ai commencé le foot en Espagne, dans le petit club de Gava, près de Barcelone. On habitait là-bas, à l’époque, parce que c’était plus facile pour mon papa dans sa carrière de tennisman, avec un grand aéroport à proximité. Mes parents sont revenus vivre à Nancy quand j’avais 8 ans. J’ai tout de suite signé à l’ASNL. C’est mon club. Depuis tout petit, j’ai cet objectif de devenir footballeur professionnel à Nancy. Je n’ai jamais regardé ce qu’on aurait pu me proposer ailleurs. Je serais seulement parti de l’ASNL si le club avait voulu se débarrasser de moi. Je me sens redevable après tout ce que j’ai appris ici »
Une famille ultra-sportive
Comme beaucoup d’autres pros avant lui, Neil El Aynaoui est aussi passé par le Pôle Espoirs au CREPS d’Essey-lès-Nancy , avec les équipes de Jean-Robert Faucher. Il a franchi les étapes avec beaucoup d’aisance balle au pied, avec également de grandes qualités physiques lui permettant de répéter les efforts à haute intensité. C’est dans les gènes tout ça, avec son père qui a brillé en Grand Chelem, avec également sa maman qui a connu le top niveau en tennis et en patinage artistique. Le grand frère de Neil a aussi brillé au basket dans les catégories jeunes, alors que le plus petit de la fratrie, Noam (17 ans), actuellement au Pôle France Aviron de Nancy, est promis à un très bel avenir dans sa discipline.
En attendant la reprise de l’entraînement d’ici deux semaines, Neil El Aynaoui a fait une demande pour son numéro en L2 : « J’aimerais bien porter le 12, c’est le jour de naissance de mon père et de ma mère » Voilà un jeune qui, décidément, n’oublie jamais d’où il vient.