Le libraire Marc Didier, ancien élève de Saint Sigisbert, séduit par un roman policier en Catalogne

Nos libraires ont des enthousiasmes à revendre, et nous en font part cet été. Aujourd’hui, Marc Didier ancien élève de Saint Sigisbert  ramène de Catalogne un flic idéaliste au passé de délinquant, que poursuit la mémoire d’un roman : Les Misérables de Victor Hugo. « Terra Alta », un polar qui balance entre noir et blanc. Et rouge sang.

Marc Didier sélectionne « Terra Alta », de Javier Cercas, comme l’un de ses coups de cœur de l’été. 

Melchor a été mis au vert. Non par sanction disciplinaire, mais pour sa propre protection. Aux premières loges d’une enquête anti-terroriste, Melchor est écarté de Barcelone pour lui éviter les mesures de rétorsion, et muté dans un commissariat discret de la Terra Alta.

Or, dans ces terres arides et pauvres du Sud de la Catalogne, vient de se produire un triple meurtre barbare, dont ont été victimes deux nonagénaires et leur employée. Crimes sur lesquels Melchor est appelé à enquêter. Jusqu’à ce que le dossier soit fermé, classé non-résolu, un peu trop précipitamment à son goût. « Ce qui va le pousser à enquêter sans l’aval de sa hiérarchie », annonce Marc Didier, de la librairie du même nom, qui suit déjà depuis un moment l’œuvre de l’auteur Javier Cercas.

Roman policier à double tiroir

« Il n’est pas le premier venu de la littérature espagnole en effet. Plusieurs de ses romans s’inscrivent autour de la guerre d’Espagne. Son dernier titre, Le Monarque des Ombres, évoquait même le passé franquiste de sa propre famille. » Des romans intimement liés à l’histoire, sans être historiques à proprement parler.

« Mais cette fois, changement de registre : il donne dans le roman policier à double tiroir. » Doublant aussi l’intérêt du lecteur. L’énigme est une chose ; le portrait du flic en est une autre…

Né de père inconnu et de mère prostituée, elle-même assassinée, le jeune Melchor finit par fréquenter un petit cartel de drogue. Ce qui le mène tout droit en prison. « Là pourtant, il fait la connaissance d’un codétenu français, qui tient la bibliothèque, et lui fait découvrir Les Misérables de Victor Hugo. Lecture dont il sortira subjugué, et qui métamorphose sa lecture du monde. » En Melchor semble naître alors un double de Jean Valjean.

Le prix de l’obstination

Aidé d’un vieil avocat (étrangement) désintéressé, Melchor étudie, passe un concours, jusqu’à pouvoir entrer dans la police à Barcelone. « Où il s’intègre apparemment sans problème. » Mais la suspicion de ses collègues guette dans l’ombre, pour se rappeler à la mémoire de l’ancien détenu à la moindre occasion.

« Une histoire haletante de bout en bout », assure Marc Didier qui dit apprécier « les auteurs capables d’évoluer dans leur parcours littéraire tout en maintenant un certain fil conducteur ». Car au fil de l’enquête clandestine, dont il devra payer le prix, « ressurgit en creux le passé douloureux de l’Espagne. »

Justicier malgré lui (« comme un second clin d’œil à Victor Hugo »), l’enquêteur obstiné interroge la notion même de justice, dont le mouvement de balancier doit tant bien que mal composer avec l’ambiguïté du monde. « Un monde qu’en l’occurrence, en Terra Alta, Melchor connaît mal, et dont il ne maîtrise pas très bien les codes. » C’est dans la douleur qu’il apprendra à les décrypter.

Emmanuel Haeussler, le nouveau capitaine du port Nancy Saint Georges.

Une étude de 6 mois vient d’être lancée par la mairie de Nancy pour pouvoir aménager le port de plaisance de Saint George et les ports voisins, avec l’objectif d’en faire un point de passage pour Nancéiens et touristes.

Véronique Ernest, adjointe au maire, et Emmanuel Haeussler, ancien élève de La Malgranege  le nouveau capitaine du port Nancy Saint Georges.

Véronique Ernest, Adjointe déléguée au territoire Est et conseillère déléguée aux écoles, a annoncé avoir « engagé une étude » d‘une durée de 6 mois avec Voies navigables de France (VNF) « qui permettra de savoir si on peut aménager Saint Georges et les ports voisins, dynamiser l’accueil, proposer des locations de bateau, et peut être du transport fluvial ».

« On doit souvent refuser des demandes » explique-t-elle, comme des « demandes de création de logements insolites au port, ou des projets de bateaux électriques pour visites touristiques ». C’est surtout un problème de gouvernance : « la mairie ne gère que ce petit segment du port » explique l’adjointe au maire devant le port Saint Georges et ses 200 mètres de longueur. La ville ne peut donc pas, pour² l’instant, aménager la voie fluviale dans son ensemble. Pourtant, c’est bien vers un projet qui englobe tout le quartier du port que la mairie se dirige.

Aménager l’accueil

Autre objectif phare : la mairie souhaite « redynamiser le port », selon les termes de Véronique Ernest. Agrandissement du ponton et nouvel espace d’accueil sont déjà mentionnés alors que l’étude doit se poursuivre pour 6 mois. Pour l’instant, le port propose une quarantaine d’emplacements bateau équipés en eau et électricité et 15 emplacements pour camping-cars. Avec le feu vert de Voies navigables de France (VNF), ces capacités d’accueil pourraient fortement augmenter. C’est le problème du mandat actuel de la mairie sur le port, qui est limitée chaque année, à des travaux de surface « comme le renouvellement des bornes pour bateaux ou de l’éclairage LED, réalisés en 2 021 ».

“Peut-être du transport fluvial pour les Nancéiens”

Voyager du nord au sud de Nancy dans des bateaux navettes, en validant un titre de transport Stan, serait peut-être possible selon l’adjointe au maire de Nancy, « mais pour ça il faut attendre les résultats de l’étude » rappelle-t-elle. La création de nouveaux pôles d’activité proches des rives, comme le quartier écologique Alstom qui accueillera la Cité Judiciaire en 2026, concorde avec le projet d’aménagement. Le potentiel de ce port est tel que la ville serait aussi en réflexion pour créer des navettes intervilles, avec Metz par exemple.

Une porte d’entrée pour le tourisme

Les touristes, « on pourrait en accueillir plus » insiste Véronique Ernest. Alors que la pandémie a pesé sur les résultats de l’année dernière, le tourisme à Nancy a de nouveau le vent en poupe. « L’aire de camping-car est pleine en ce moment, cela faisait longtemps » se réjouit la responsable du port.

Un Champigneullais ordonné prêtre

 
Yann ORSINI, Champigneullais et ancien élève de Saint Sigisbert  sera prêtre au service de l’évêque de Blois.

Yann ORSINI, 29 ans, a passé toute son enfance à Champigneulles rue Poirier de la Mariée. Après une école primaire à Buffon, puis le secondaire à Saint Sigisbert à Nancy, il est parti à Lyon pour faire des études de lettres. A 21 ans, il est entré au séminaire à la Communauté St Martin à Evron dans la Mayenne. Cette communauté forme des prêtres qui seront au service des évêques. Aujourd’hui, alors qu’il célèbre ses toutes premières messes, Yann a tenu à venir St Epvre qui est rattachée à la paroisse Saints Pierre et Paul. « Il m’a semblé important de rendre grâce à ses paroissiens qui m’ont aidé dans leur prière, mais aussi à tous mes proches et amis. Rendre grâce dans l’Eglise Catholique c’est remercier. » Ce jeune prêtre va ensuite partir pour une mission à Sellettes près de Blois où il y servira l’évêque. Mais au fond de son cœur, il restera toujours un temps de prière envers les Champigneullais.

Léa, 2e dauphine à l’élection nationale des Miss 15/17 ans

Représentant la Lorraine,  Léa Marchal, actuellement en Terminale S à La Malgrange, a fait honneur à la région en devenant 2e dauphine de Miss 15-17 ans National lors de l’élection qui s’est déroulée à Beauvoir en Vendée.

Après avoir eu l’immense satisfaction d’endosser l’écharpe de Miss 15/17 Meurthe-et-Moselle 2019 et Miss 15/17 Lorraine 2020 , Léa ne manquait pas d’ambition avant de participer à l’édition nationale.

17 au test de culture générale

« Pendant cette période de quatre mois, j’ai dû slalomer entre les cours – je suis en terminale générale scientifique à La Malgrange – et les différents shootings pour l’élection nationale. J’ai réalisé ma vidéo officielle de 3 minutes pour représenter ma région et j’ai eu la chance d’être reçue par de nombreux partenaires que je remercie chaleureusement pour leur accueil et leurs nombreux cadeaux », affirme Léa, très impatiente de partir rejoindre les autres Miss.

Le jour de l’élection, les candidates sont jugées tout d’abord sur leur beauté, leur présentation, mais aussi sur les notes du test de culture générale (17/20 pour Léa) ainsi que sur leur aisance à l’oral, motivation, élégance et le nombre de votes obtenus par SMS.

Vingt-quatre jeunes filles sélectionnées

Tout au long de la semaine de préparation, le comportement des Miss est jugé et analysé avant l’entretien de présélection permettant de dégager douze jeunes filles sur vingt-quatre pour continuer l’aventure, avant de sélectionner un top 6 le jour de l’élection.

Tout en restant la plus naturelle possible, Léa a su faire valoir son humour, sa sociabilité, son savoir-vivre, son optimisme et sa joie de vivre, autant d’atouts qui n’ont pas manqué de séduire le jury et qui ont débouché sur le titre de 2e dauphine.

En raison des conditions sanitaires, l’élection s’est déroulée à huis clos. Et Léa n’a pu bénéficier du soutien de ses proches et de ses amis.

Et maintenant ?

« Mon objectif est, bien évidemment, le Bac, mais le prochain arrivera très vite avec l’entrée en fac de médecine en septembre. Si j’ai la chance de réussir ma première année, j’aimerais peut-être, à l’avenir, tenter une nouvelle aventure dans le milieu des miss. Il ne faut jamais dire jamais, alors j’espère donner rendez-vous, dans quelques années, avec une nouvelle couronne », conclut Léa qui gardera un souvenir inoubliable de cette expérience et de cette folle aventure partagées avec 23 autres filles.

Clémence Tissoux l’immobilier pour passion

Clémence Tissoux, promo Malgrange 2005 déborde d’énergie. Cette jeune femme dynamique est l’heureuse maman d’une petite Jeanne, 7 ans et demi. Clémence est issue d’une famille originaire d’Heillecourt depuis plusieurs générations. Son grand-père André Tissoux était agriculteur sur la commune, au temps où ce n’était encore qu’un village où les espaces verts recouvraient la majorité de son territoire.

Clémence obtient un Master 2 en commerce en 2010 et acquiert rapidement une bonne expérience en conseil et en communication, un travail où elle excelle mais qui cependant ne la satisfait pas complètement.

Le contact avec les gens, l’écoute d’autrui et son désir de développer davantage d’empathie et de bienveillance dans les situations commerciales lui font chercher une autre voie. En 2019, elle la trouve en intégrant le réseau IAD où elle devient agent commercial mandataire en immobilier à son propre compte. Un métier qui rassemble ses deux passions : son sens du commerce et son besoin de contact réel avec le client. « Je ne peux m’empêcher d’accompagner mes clients jusqu’au bout de leur projet immobilier, confie Clémence. J’ai besoin de m’investir à 100 % pour eux, qu’ils soient vendeurs ou acquéreurs. C’est dans ma nature. »

Et cerise sur le gâteau, Clémence travaille principalement sur la commune qui l’a vue naître… Bref, que du bonheur !

Clémence Tissoux a décidé d’exercer son métier dans sa commune d’origine.