Ancien élève de La Malgrange, médecin et Maire de Heillecourt (54), Didier Sartyelet montre l’exemple
Didier Sartelet, 66 ans, maire de Heillecourt, ancien élève de La Malgrange promo 1974 a reçu ce mardi sa première injection. Parce qu’il est aussi médecin généraliste : « Il faut passer à l’offensive avec la vaccination », martèle l’élu.
Il ne s’en cache pas. Au regard de la crise, il plaidait non pas pour un couvre-feu avancé à 18 h mais pour un reconfinement total couplé à une campagne de vaccination intensive. Didier Sartelet, le premier magistrat de Heillecourt, était en tout cas au rang des signataires de la lettre ouverte des maires du Grand Nancy appelant il y a quelques jours à l’accélération de la campagne de vaccination. Ce mardi, il est aussi devenu un des premiers maires de France à se faire vacciner au sein de l’unité ouverte par le CHRU à la Tour Marcel Brot. Et pour cause : Didier Sartelet est aussi, à 66 ans, médecin généraliste dans sa commune. Et c’est à ce titre qu’il a été contacté lundi. « Je me suis inscrit immédiatement. Me faire vacciner était dans la droite ligne du combat que je mène depuis le début de cette pandémie. Il faut arrêter de se sentir comme dans une ville assiégée par la maladie, sur la défensive. Le vaccin est l’arme qui nous permet de passer à l’offensive ».
« Une question de bon sens »
Alors bien sûr, Didier Sartelet, en première ligne, espère se protéger : « Je suis passé à travers les gouttes. Mais ça pourrait ne pas durer. J’ai des patients qui ont respecté les gestes barrières et qui ont été contaminé on ne sait pas comment ». Mais s’il s’est fait vacciner, c’est aussi pour montrer la voie : « C’est une question de bon sens, c’est ce qui permet d’obtenir une immunité collective. Au lieu de tergiverser sur la part des Français refusant le vaccin, on aurait mieux fait de permettre dès le départ à tous ceux qui le souhaitaient de le recevoir ».
D’ailleurs, Didier Sartelet est prêt, en liaison avec les autorités et si l’approvisionnement le permet, à transformer le centre de test organisé sur sa commune en unité de vaccination. Ce centre, toujours en activité, avait été organisé dès la mi-novembre par le maire-médecin qui avait fédéré autour de lui les professionnels de santé locaux. »
101 ans !
Juste pour sourire… gros plan sur le tarifs :
Les anciens élèves de La Malgrange et Saint-Sigisbert n’en sont pas à leur première épidémie
Jarville-la-Malgrange
Le 153e bulletin des anciens de La Malgrange-Bon Secours et de Notre-Dame Saint-Sigisbert est sorti. Des membres de l’association mettent à profit ce temps de semi-confinement pour poursuivre leur travail d’archivage.
En cette période de crise sanitaire, Michel Henry, ancien élève, puis professeur se souvient de son premier « confinement » au collège de La Malgrange de 1957-1958, pour cause de grippe asiatique. Plusieurs mois « enfermés » dans l’école et pas un malade. « Nous étions peu au courant des actualités. Lorsque se produisait un événement important, le père Gury nous faisait écouter les informations au réfectoire, le soir. C’est ainsi que nous avons appris le lancement du premier Spoutnik en octobre 1957. Mais, ce n’est que plus tard que nous eûmes connaissance de l’épidémie de grippe asiatique et de ses milliers de morts. »
Bien que n’ayant pu organiser de réunion, le comité de l’association des anciens de La Malgrange-Bon Secours et de Notre-Dame Saint-sSigisbert continue néanmoins ses activités habituelles, en télétravail. C’est ainsi que le bulletin n°153 vient de sortir il y a quelques jours, à un peu plus de 1.000 exemplaires en version numérique et environ 250 en version papier pour les plus anciens.
Coup de pouce aux étudiants
Comme chaque année l’association a également attribué des bourses étudiantes destinées à épauler les jeunes bacheliers dans leur parcours post-bac.
Plongés dans les souvenirs. Les membres du comité mettent à profit cette période très compliquée pour scanner des centaines de photos anciennes stockées dans les locaux de l’association à La Malgrange. Elles sont ensuite réparties entre La Malgrange et Saint-Sigisbert, l’amicale des anciens regroupant les élèves des deux écoles, puisqu’à l’origine elles ne formaient qu’une seule identité sous la dénomination d’« Institution de La Malgrange ».
Tournés vers 2022
Le président, Didier Mion et le comité, pensent aussi à l’avenir et réfléchissent à un projet important : les 150 ans de l’association en 2022, avec à la clé une belle et grande fête.
Pour se procurer la version numérique du dernier bulletin, ou si vous êtes en possession d’anciennes photos et/ou de documents :
contact@malgrangesigis.fr