Premier CD de Thomas PETITPOISSON

Thomas PETITPOISSON, ancien élève de La Malgrange, 2012 et 2013

« Bonjour à tous,

Je suis Thomas Petitpoisson alias Tom’s World, auteur compositeur interprète et parolier, et j’écris ce mail dans le but de présenter mon travail musical.

La musique est apparue dans ma vie à 14 ans, dans un camp de vacances pour adolescent, le camp du Tom. Parmi les nombreuses activités proposées, la guitare avait retenue mon attention, n’était pas du tout pratiquant à cette époque. L’ambiance de ce camp était phénoménalement musicale, chant après les repas, veillées, chant de marches en randonnées. Ce vivier riche a développé en moi l’envie d’apprendre la musique, l’envie de chanter, et l’envie d’écrire.

C’est ainsi que débuta mon périple dans la musique, et je tiens à remercier tout particulièrement Jean, Frank et Milou, qui m’ont mis le pied à l’étrier de façon pédagogique et bienveillante.

J’ai entretemps intégré le CRD (Conservatoire) Gautier d’Epinal en septembre 2019, en classe de chant. Je passerai mon diplôme de sortie à la fin de cette année 2021.

Je pratique également le violoncelle, la guitare jazz, et la formation musicale (qui est à la traîne par rapport au reste, étant un musicien instinctif)

Durant le premier confinement de mars 2020, j’ai composé, enregistré et publié mon premier album, Distance infernale, un EP de 8 morceaux.

L’écriture du deuxième est finalisée, celui-ci est donc en cours d’enregistrement.

Quant au chant lyrique, je suis un ténor lyrique, ayant une prédilection pour la puissance, aimant beaucoup l’œuvre de Giacomo Puccini. Je chante également du baroque, notamment le Messiah de Haendel.

La musique étant arrivée tardivement dans ma vie, je m’y investis désormais pleinement et vise l’autonomie financière grâce à celle-ci.

A la sortie du CRD, j’envisage de partir à Paris ou Lyon, continuer ma formation classique dans un conservatoire national supérieur.

Voici donc la fin de cette présentation de mon activité musicale, en espérant que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter que j’en ai à l’interpréter.

Mes amitiés musicales les plus sincères, Thomas. »

L’Atelier de broderie Vuillaume travaille pour la Fashion Week

Depuis 1850, l’Atelier de broderies Vuillaume met son savoir-faire au service des grandes maisons de haute couture parisiennes. Hubert Vuillaume, ancien élève de La Malgrange Promo 2005, qui a repris en 2016 les rênes de l’entreprise familiale, emploie aujourd’hui six lunévilleuses, dernières spécialistes de la broderie perlée au crochet.

La semaine a été dense pour les employées de l’Atelier de broderies Vuillaume, à Diarville. Les six lunévilleuses, de l’entreprise familiale, dernières spécialistes de la broderie perlée pailletée au crochet, ont été, comme chaque année, très sollicitées pour satisfaire les commandes des sous-traitants des grandes maisons de haute couture parisiennes. «La semaine qui précède la Fashion Week est toujours très dense pour notre activité», souligne Hubert Vuillaume, qui a succédé en 2016 à son père, Xavier Vuillaume, à la tête de l’entreprise familiale.

Installé à proximité de la maison de famille, au cœur du village, l’atelier a été créé en 1850 par Constant Vuillaume arrière-arrière-grand-père d’Hubert Vuillaume, qui était marchand de vin, fabricant de dentelles et de broderies blanches. « Je suis très fier de représenter la 5e génération », confie le jeune patron âgé de 33 ans, qui a toujours eu le souhait de reprendre l’entreprise familiale. « Quand j’étais enfant, je traînais toujours ici, avec mon père. J’ai pris sa succession quand il est décédé, avec le désir de préserver ce patrimoine familial ». Pendant les grandes heures de l’entreprise, l’Atelier a employé jusqu’à 1 000 brodeuses qui travaillaient à domicile, dans tout le Saintois, à l’époque où le grand-père d’Hubert avait développé les sacs brodés qui se vendaient jusqu’à New-York.

Un savoir-faire qui ne tient qu’à un fil

Aujourd’hui, Hubert Vuillaume est le gardien d’un savoir-faire qui ne tient qu’à un fil, devant faire face à une concurrence étrangère  bas coût comme les ateliers indiens.

« Heureusement, les grandes maisons de couture ont toujours besoin d’une main-d’œuvre française au savoir-faire unique comme la broderie au crochet de Lunéville. Nous sommes la dernière maison dans la région à perpétuer ce métier d’art. La méthode utilisée n’a pas changé depuis 1850. Le motif de la broderie perlée ou pailletée est retranscrit sur le tissu par le biais d’une feuille de calque, avec de la poudre. Ensuite il y a l’étape du piquage, puis, celle de la broderie à la main, au crochet de Lunéville ou à l’aiguille classique. Nos lunévilleuses sont amenées à travailler sur toutes sortes de vêtements, jupes, pulls… ».

« Aussi beau à l’endroit qu’à l’envers »

Le jeune patron a fait de la phrase de son père sa devise : « Une broderie, ça doit toujours être aussi beau à l’envers qu’à l’endroit ». Dans l’atelier, il peut s’appuyer sur deux brodeuses comptant près de 40 ans d’expérience, afin de former les plus jeunes passées par le lycée Paul-Lapie, à Lunéville. « Nous avons la chance de pouvoir accueillir des stagiaires de ce lycée qui a une école de broderie d’art ».

Pour répondre aux exigences de la haute couture, les ouvrières travaillent 39 heures par semaine, du lundi au vendredi. « Pour les nouvelles collections, il faut faire des sacrifices et ne pas avoir peur de faire des heures supplémentaires », souligne Hubert Vuillaume.

Anne Joly aux 12 coups de midi sur TF1

Hier sur TF1 une magnifique leçon de vie, de Anne Joly ancienne élève de La Malgrange de 2007 à 2014.

Un grand bravo à elle et sa maman. Nous avons l’habitude de regarder en famille chaque midi, et heureux ce jour là de découvrir une candidate de NANCY, sans jamais se douter , qu’il s’agissait d’une ancienne élève de La Malgrange. Contact pris ce matin même avec Anne pour la féliciter. Sa réponse :

« Oh super, je suis ravie de savoir que vous avez regardé l’émission d’hier. Merci pour vos gentils mots concernant ma prestation ! Je serai ravie d’apparaître sur la page des anciens élèves de la Malgrange et reprendre des nouvelles de mes anciens professeurs qui font également partie de la page.

Merci à vous tous ! J’en suis touchée »

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Histoire et Mémoire de la Malgrange

25 janvier 2021 : belle rencontre aujourd’hui dans le cadre de notre projet, dans la salle des fêtes de l’école.

Les élèves de 1ère Mauve et 1ère Émeraude ont pu entendre, par visioconférence, le témoignage de Monsieur René Didier.

Il avait 15 ans en 1944 et était élève à La Malgrange. Il a vécu, pendant la guerre, la découverte des corps des trois résistants exécutés par les Allemands dans le parc de notre école le 03 septembre 1944. A cette date, René Didier habitait Jarville avec ses parents.

Pendant plus d’une heure il a répondu aux questions que les élèves lui avaient envoyées. Il a raconté, depuis le Québec où il vit aujourd’hui, la façon dont il a vécu la guerre en tant qu’adolescent, les images nombreuses qui l’ont marqué.

Les élèves ont découvert avec émotion les peurs qu’il a pu ressentir quand les sirènes annonçaient des bombardements, quand il croisait des soldats allemands ou des miliciens.

Il a expliqué les restrictions alimentaires, le manque de chauffage, le couvre-feu. Il a dit aux élèves comment la population se débrouillait comme elle pouvait avec les légumes du potager et les fruits du verger.

René Didier a décrit la panique de mai/juin 1940, la déroute de l’armée française, les bouleversements du quotidien, le départ pour l’exil de nombreux voisins.

Il a aussi pris le temps de décrire les moments marquants du collège pendant la guerre. Occupation des locaux, professeurs prisonniers, activités réduites… Et il a raconté la joie de mai 1945 quand les cloches ont sonné la fin de la guerre et que les 300 malgrangiens sont sortis de cours pour se rendre ensemble dans Nancy afin de célébrer la victoire.

Enfin, notre témoin est longuement revenu sur la journée de 03 septembre 1944, dont le père Huguenin lui a parlé. Il a aussi évoqué les souvenirs douloureux de la journée du 19 septembre où il a déterré et déplacé les corps des trois résistants.

Un moment fort pour tous les élèves présents, sans souci technique grâce au gros travail de préparation réalisé par les élèves : Margot en amont puis Louna et Erine qui ont géré tous les aspects pratiques de la visioconférence. Merci beaucoup aux élèves et à Monsieur Didier !

La Nancéienne Clara Martin prend la tête de la communication de la mairie

Est Républicain  19 janvier 2021
« Depuis le 15 décembre, Clara Martin est la nouvelle directrice de la communication de la mairie de Nancy. L’ancienne élève de Saint-Sigisbert s’est forgée une solide expérience à l’étranger et à Paris avant de revenir sur ses terres. Portrait.

 

« Expliquer ce que l’on fait et pourquoi on le fait », c’est une partie des missions de la nouvelle « dircom’» de la ville de Nancy. Cela fait tout juste un mois que Clara Martin a pris ses fonctions à ce poste stratégique. Prendre en charge la direction de la communication d’une ville de la taille de Nancy n’est pas une mince affaire. Mais elle peut s’appuyer sur des années d’une carrière tournée vers les relations presse et la communication externe.

Clara Martin n’a pas découvert Nancy le mois dernier, puisqu’elle y a grandi. Après les années collège et lycée à « Sigis’», elle intègre une classe prépa au lycée Poincaré, avant de filer dans une école de commerce à Reims. Mais le budget, les comptes, la finance, ce n’est pas vraiment son truc. « J’ai eu très tôt une appétence forte pour la communication, les relations presse et publiques, et j’ai su que j’évoluerai dans ce domaine ».

De Berlin à Paris

Après quatre ans d’école de commerce, elle ressent le besoin de s’évader. Clara Martin est très lucide sur son parcours, « je sais que j’ai eu la chance de grandir dans un milieu privilégié. Et après avoir navigué quatre ans dans ce milieu très formaté, j’ai eu envie d’autre chose ». Une opportunité de stage de fin d’études s’ouvre alors… à Berlin. Six mois au sein d’une start-up berlinoise vont déboucher sur une embauche et pendant trois ans, la Nancéienne a emmagasiner une grande expérience.

Elle ira ensuite poursuivre sa carrière à Paris, d’abord au sein du cabinet d’Olivier Schrameck, qui était alors président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), puis chez Europe 1 et enfin à la Banque de France. Vient alors le temps de quitter la capitale. « J’avais une envie très forte de retrouver une vie plus sereine, et de travailler sur des enjeux plus locaux ». La vie la ramène alors… à Nancy. Sa ville.

En lien quotidien avec le maire

Elle décroche tout d’abord un poste chez RTE (Réseau de transport d’électricité), et elle suit en même temps avec attention la campagne de Mathieu Klein, on est en plein cœur des élections municipales dont les deux tours ont été séparés de plus deux mois en raison de la crise sanitaire. « J’aimais les messages et le projet portés par son équipe, quand le poste a été ouvert, je n’ai pas hésité longtemps avant de postuler », confie-t-elle.

J’écoute, j’observe et je traduis.

En lien quotidien avec Mathieu Klein, l’équipe municipale et les services, Clara Martin doit rendre visible et lisible l’action de la Ville auprès des médias et du grand public. « J’écoute, j’observe et je traduis », résume-t-elle. « Tout est question d’échange ».

La jeune élève de Saint-Sigis imaginait-elle un jour occuper un tel poste place Stanislas ? Elle regarde dans le rétro avec humilité. « Mes parents sont fiers, sourit-elle. J’espère simplement être utile à mon poste. Je travaille avec une équipe hyper enthousiaste, motivée, qui a le sens du service public et de l’engagement placé très haut. Quant à moi, je compte comme toujours, porter les choses avec le cœur ».