Concours d’éloquence Leszczynski : une finale de haut niveau

La finale du premier concours d’éloquence interétablissements, baptisé Leszczynski, a été disputée dans les grands salons de l’hôtel de ville de Nancy. Un décor grandiose pour ces jeunes candidats appelés à argumenter et développer des thématiques devant un public et un jury.

Par L’Est Républicain
 

Ce samedi en début de soirée, l’étage est allumé à l’hôtel de ville de Nancy. À l’intérieur, dans le cadre feutré du salon carré, Gaspard, 19 ans, révise les arguments qu’il va développer pour commenter cette citation de Romain Gary : « Les hommes vieillissent toujours mal quand ils restent jeunes ».

À quelques pas, François-Xavier, 21 ans, planche sur un autre sujet : « L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il en met à la compliquer », ainsi que l’a écrit Henri Bergson.

Dix minutes pour convaincre

Dans les grands salons, le décor est planté. Plus une chaise libre, le jury est installé face à l’estrade, les micros sont branchés. Peu après 19 h 30, Bastien Chassagne et Margaux Di Renzo annoncent, en maîtres de cérémonie, l’ouverture de la finale du premier concours d’éloquence interétablissements, baptisé Leszczynski. Coorganisé par la Ville de Nancy, il réunit les lycées Poincaré et Notre-Dame/Saint Sigisbert, Sciences Po, et l’école des Mines.

Sur le parquet verni, Lou Horiot De La Panneterie qui porte les couleurs de Sciences Po a le redoutable honneur d’ouvrir le bal qui attend les cinq finalistes. La candidate s’appuie sur un argumentaire bien pensé pour développer un sujet inspiré d’une citation d’Albert Camus : « Faut-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? ». Comme chacun de ses camarades, elle a dix minutes pour convaincre le jury avant de répondre ensuite à ses questions.

Cinq finalistes

Le niveau est relevé et le défi de taille pour les participants. Les cinq y vont sans appréhension, forts de leur réflexion personnelle et de leur assurance dans l’élocution. Les membres du jury apprécient ce talent que peut-être les candidats ne soupçonnaient pas eux-mêmes.

Sans doute est-ce l’une des raisons qui a motivé la Ville à s’associer à un concours dont l’objectif est justement d’encourager les jeunes à développer leurs capacités.

➤  Le classement : Gaspard Oliva (lycée Henri-Poincaré) ; Antoine Ellis (lycée Notre Dame/Saint-Sigisbert), Léo Maribe (lycée Notre/Dame Saint-Sigisbert), Lou Horiot De La Panneterie (Sciences Po), François-Xavier Dézert (école des Mines).