La Malgrange au cœur de l’information

Au collège et lycée de La Malgrange, des journalistes en herbe proposent régulièrement un journal papier ou web. A l’occasion de la semaine de la presse, nous les avons rencontrés. Ils ont expliqué leur travail qui s’organise dans des ateliers chaque semaine. Par L’Est Républicain.

Une partie de l’équipe des journaux de l’établissement rencontrés à l’occasion de la Semaine de la presse.

Ils se retrouvent chaque semaine, au moment de la pause méridienne « L’objectif est de produire un journal de qualité et qui parle à tous ! » explique Aurélie Fink, documentaliste. « Pour le journal des collégiens, ce sont environ une vingtaine d’élèves qui planchent pour une parution trimestrielle. À l’origine, il était imprimé puis vendu, mais depuis le Covid, il est numérique. L’avantage est qu’il est accessible à tous les élèves et parents ! »

Lycéens plus autonomes

Concernant le journal du lycée, les élèves travaillent davantage en autonomie. « Deux élèves ont été nommés responsables de rédaction » continue Aurélie Finck. « Cette édition est toujours proposée en version papier mais les lycéens ont également créé un compte Instagram. » Ils sont Encadrés par Mme  Mangin, professeur documentaliste, et M. Zivré, professeur d’histoire-géographie.

Trois élèves du journal du lycée ont récemment participé à la Journée des médias lycéens, organisée par le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (Clemi). L’objectif est de réaliser un média en une journée.

Concernant les actions menées à La Malgrange sur le sujet « éducation aux médias », chaque année le CDI participe à la Semaine de la presse et des médias. Un kiosque presse est alors mis en place avec un jeu sur le thème.

Informer, s’informer, déformer ?

C’est en classe de 4e que les jeunes ont l’occasion de travailler et d’acquérir des connaissances sur le thème de la presse ; le programme de français dispose à présent d’un chapitre « informer, s’informer, déformer ? ». Les documentalistes sont alors invités à intervenir dans certaines classes : étude d’un texte parodique ou encore des jeux de rôle de type « classe investigation » (les élèves sont plongés dans la peau de journalistes : de la recherche d’info, à la rédaction d’un article ou d’un reportage TV).

Silence, on tourne à l’atelier cinéma de La Malgrange !

Créé il y a une quinzaine d’années par deux professeurs du lycée La Malgrange, l’atelier cinéma continue à collectionner les prix. Une douzaine d’élèves de 1re  et de terminale fréquentent les lieux chaque mercredi après-midi.

Par L’Est Républicain 
Les productions réalisées ont remporté déjà des prix dans différentes catégories et dans différents concours régionaux.

Voilà une quinzaine d’années, deux enseignants du lycée de La Malgrange, Jean-Marc André et Vincent Caillavet, créent un atelier cinéma au sein de l’établissement scolaire, puis une option destinée aux lycéens.

S’adressant aux élèves de la 3e  à la terminale et entrant dans les options au Bac, cet enseignement accueille aujourd’hui, en 1re  et Terminale, une douzaine d’élèves durant 3 heures tous les mercredis après-midi.

L’enseignement dispensé alterne théorie et pratique du 7e  art avec, à la clé, un grand projet par année. Y sont étudiés, conformément au programme de l’Education Nationale, l’histoire du cinéma, l’analyse de films, l’étude des différents genres…

La pratique couvre toutes les techniques du cinéma, de l’écriture du scénario au cadrage en passant par les raccords, la prise de vues et bien sûr le montage.

Qualité exigée

« Les courts-métrages produits par nos élèves sont systématiquement visionnés par un public », précisent les deux professeurs « lors des concours auxquels nous participons et dans une vraie salle de cinéma, en l’occurrence Le Royal à Saint-Max ».

Ce partage et cette mise en situation réelle amènent une exigence de qualité de leur travail que l’on peut mesurer à l’aune des commentaires et des émotions exprimées par le public.

« Ce lien avec les spectateurs est la clé de voûte de notre formation. Notre cinéma est exigeant dans le sens où rien ne vient de la facilité. »

Un cross pour la cause du Village SOS

Par L’Est Républicain 
Des actions en faveur du Village SOS.

Chaque année, le groupe scolaire, école, collège et lycée de La Malgrange, met en place des actions pour venir en aide à une association.

Après la communauté religieuse Famille Kizito, c’est le Village SOS de Jarville qui a été choisi par l’établissement. « Ce partenariat se concrétise par des actions menées au sein des établissements, tout au long de l’année scolaire. C’est le cross qui lance l’appel aux dons. Je remercie d’ailleurs les parents pour leur généreuse mobilisation et les équipes pour l’organisation », explique Xavier Schmitt, directeur de l’établissement.

D’autres manifestations suivront comme la journée des communautés, l’opération « Bol de Riz », la vente de crêpes au moment du carnaval, le concert des professeurs ou encore la représentation de théâtre.

Ce sont près de 1 800 élèves qui ont participé à ce cross, quand on connaît la générosité des parents et l’investissement de toute la communauté, on sait par avance que la contribution sera à la hauteur. Marie-Christine Pollet, directrice du Village SOS, ne peut que s’en féliciter, elle a d’ailleurs chaudement remercié les participants « au nom des 51 enfants que nous accueillons ».

La Légion d’honneur à Didier SARTELET (M1974)

Didier SARTELET décoré des insignes de Chevalier de la légion d’honneur

Par L’Est Républicain
Déjà Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Didier Sartelet a reçu les insignes de la Légion d’Honneur.
C’est devant une assemblée fournie, famille, amis et élus, que s’est déroulée la cérémonie de remise des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur, dans la salle Herzog du collège-lycée de La Malgrange. Ue choix assumé de Didier Sartelet de revenir sur les lieux de ses études secondaires. Un autre choix assumé celui du remettant, Lionel Razurel, son parrain, un Heillecourtois, ancien directeur départemental de la sécurité publique.

Maire d’Heillecourt depuis 2008, succédant à Roger Gauthrot, mais aussi médecin généraliste installé depuis 1986 sur la commune où il est né, Didier Sartelet s’est d’abord distingué localement par son engagement contre la délinquance, selon Lionel Razurel « Un combat avec des idées innovantes, un esprit d’indépendance mais aussi avec passion et abnégation. »

Son poste de vice-président délégué à l’Écologie urbaine et à l’environnement au Grand Nancy, lui a aussi permis de créer une dynamique autour de la biodiversité. Didier Sartelet a surtout été exemplaire dans sa gestion de crise sanitaire, en tant que maire et médecin « Il a mené l’offensive avec un esprit combatif, exemplaire pour chacun ». On retiendra l’ouverture d’un centre de dépistage puis de vaccination et ce n’est pas sans émotion qu’il a remercié « tous ceux qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à mon parcours personnel ».

Des lycéens sortent trois résistants de l’oubli

Pendant deux ans, cinq classes de première du lycée La Malgrange, à Jarville, ont reconstitué l’histoire de trois résistants : Pierre Feuerstoss, Gilbert Lamoise et Léon Stuzmann, exécutés par les Allemands en septembre 1944.

L’exécution oubliée de trois résistants a été redécouverte grâce à un journal personnel. 

C’est un travail qui a abouti à l’édification d’une stèle commémorative, inaugurée ce vendredi dans le parc du Lycée. Les initiateurs du projet, Vincent Caillavet et Alexis Zivre, professeurs d’histoire au lycée La Malgrange, ont réalisé avec leurs élèves un travail colossal, une véritable enquête historique, menant à la redécouverte de l’exécution par les Allemands, le 3 septembre 1944, quelques jours à peine avant la Libération de Nancy, de trois résistants, dans le parc de la Malgrange.

Cet événement, qui était tombé dans l’oubli, a pu être retrouvé grâce au journal personnel de René Didier, qui a écrit le déroulement de leur arrestation. Les lycéens auteurs du projet ont lu des textes, la fille de Léon Stuzmann a déclaré : « C’est mon histoire et mon passé. » Le petit-fils de Pierre Feuerstoss a prononcé : « Grand-père, je suis ému de pouvoir t’appeler ainsi pour la première fois ».

La stèle gravée aux trois noms des résistants est implantée derrière la grotte dans le parc de La Malgrange. Les anciens combattants de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) ont organisé la cérémonie avec de jeunes porte-drapeaux, en présence du préfet, des officiers des corps d’armée, des élus et des représentants des collectivités locales. Un dépôt de gerbes a clôturé la cérémonie.