DEUX ANCIENS MALGRANGIENS A L’HONNEUR

Thomas SADOUL et Chine WELSCH, deux dirigeants qui accompagnent la communication des agences

Amis depuis le lycée, les deux Nancéiens ont lancé en 2020 Cocoon-Immo, une société qui gère la communication digitale des agences immobilières. Le concept fait mouche.
Après s’être connus sur les bancs du lycée de La Malgrange à Jarville, Chine Welsch et Thomas Sadoul ont décidé de lancer leur boîte en 2020. Cinq ans plus tard, la société connaît une belle croissance.
Après s’être connus sur les bancs du lycée de La Malgrange à Jarville, Chine Welsch et Thomas Sadoul ont décidé de lancer leur boîte en 2020. Cinq ans plus tard, la société connaît une belle croissance.

Ils se sont connus au collège de La Malgrange, à Jarville, et sont devenus amis. À cette époque, Thomas Sadoul et Chine Welsch ne se doutaient pas que quelques années plus tard, ils lanceraient leur propre société.

Après avoir suivi des chemins différents post-bac, les deux amis ont repris contact dans la deuxième moitié des années 2010 avec une envie commune : monter leur propre boîte. Cocoon Immo a ainsi vu le jour début 2020. « En plein Covid », s’amuse Thomas Sadoul.

Cocoon-Immo propose aux agences immobilières une gestion clé en mains de leur communication digitale. « Souvent, les agences n’ont pas le temps et l’expertise pour le faire correctement, poursuit-il. C’est là qu’on va intervenir. »

Déjà plus de 1 200 agences accompagnées

Cocoon-Immo met à la disposition des agences un logiciel interne. Elles peuvent gérer leur communication elles-mêmes ou être accompagnées avec des chefs de projets qui géreront leur vitrine digitale.

Le concept fait mouche. Cinq ans après sa création, Cocoon-Immo a déjà accompagné plus de 1 200 agences, indépendantes ou en réseau, en France, mais aussi en Belgique, au Luxembourg et au Canada, où Chine Welsh a travaillé.

La société, installée aujourd’hui à Paris mais qui garde son siège social à Nancy, emploie dix-huit collaborateurs et vise un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros pour cette année. « On a une croissance régulière alors que le marché immobilier n’est pas facile », reprend Thomas Sadoul.

Des défis à relever

Alors que le marché de l’immobilier reprend petit à petit des couleurs, Cocoon-Immo entend bien surfer sur la vague avec le soutien de la BPI (Banque publique d’investissement). « Le gros défi pour les mois et les années à venir, c’est prendre des parts de marché, reprend Thomas Sadoul. Il y a environ 35 000 agences immobilières en France, on n’en accompagne que 3 %. Il y a encore de la place pour se développer. Et puis, on souhaite intégrer les grands challenges du moment dans notre développement, comme l’intelligence artificielle. On travaille pour l’intégrer dans nos solutions afin d’avoir quelque chose de plus efficace encore. » Et continuer à faire grandir le projet des deux amis…

Notre-Dame Saint-Sigisbert : un tarif en fonction des revenus

L’ensemble Notre-Dame Saint-Sigisbert a fait sa rentrée sous le signe de la nouveauté. « C’est une première à Nancy. Nous avons fait le choix de proposer aux familles un tarif différencié en fonction de leurs revenus », explique Nicolas Meyer, directeur de l’établissement depuis cinq ans.

Ce changement est le fruit d’une réflexion mûrie en interne, portée aussi par les tutelles diocésaines et congréganistes, souhaitée par les pouvoirs publics. « Au printemps dernier, nous avons adressé un questionnaire aux familles pour les sonder. Les retours se sont révélés globalement positifs, malgré quelques inquiétudes initiales. Dans un deuxième temps, nous avons défini une tarification différenciée pour tout l’établissement, de la maternelle au lycée, tout en maintenant une réduction pour les fratries. »

Concrètement, cinq tranches sont proposées en fonction de l’avis d’imposition. Pour Nicolas Meyer, la démarche conforte une réelle volonté d’ouverture sans renoncer à la qualité de l’enseignement en innovation constante. « Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une logique d’une plus grande équité, qui d’ailleurs rappelle notre signature : Notre-Dame Saint-Sigisbert, grandir ensemble. »

Nicolas Meyer, directeur d’établissement.

4 élèves de Saint Sigisbert à l’honneur

Des lycéens créent une machine pour compacter les canettes simplement, un projet primé

Dans le cadre d’un projet scolaire, trois élèves de terminale au lycée Saint-Sigisbert de Nancy ont mis au point un compacteur hydraulique qui permet de compacter de multiples canettes simplement. Leur projet a été récompensé aux dernières Olympiades académiques des sciences de l’ingénieur.

C’est une grande machine jaune et bleue capable de compacter de nombreuses canettes en un seul geste. Baptisé Hy-Pac, ce dispositif a été conçu par trois élèves de terminale du lycée Saint-Sigisbert, à Nancy, dans le cadre d’un projet scolaire obligatoire pour les lycéens en spécialité maths et sciences de l’ingénieur.

« C’est un projet réalisé avec l’association Malep, détaille Albéric Calvino, co-responsable du projet avec Tya Milliat et Adam Michel-Bastien. Cette association avait un partenariat avec l’établissement pour proposer un système de recyclage des canettes dans la cafétéria. On s’est dit qu’on pouvait peut-être réaliser un projet avec eux pour leur permettre de faire cela à plus grande échelle. »

Le choix avait d’autant plus de sens qu’il répondait parfaitement à la thématique de l’année dans l’établissement : l’ingénierie au service des enjeux énergétiques.

Près de 300 heures de travail

Après avoir construit une serre automatique l’an dernier dans le cadre de leur projet de première, les trois lycéens se sont lancés dans cette nouvelle entreprise sous la direction de leur professeure de sciences de l’ingénieur, Magda Zaoui. « On a eu 48 heures de cours sur ce projet mais beaucoup plus en dehors, note Tya Milliat. En tout, cela a dû représenter près de 300 heures de travail… »

Avec l’aide d’un métallier de l’agglomération nancéienne, l’équipe a ainsi conçu un dispositif opérationnel (il est utilisé par l’association Malep) et vertueux sur le plan énergétique. « L’an dernier, on n’avait pas encore le niveau, admet Adam Michel-Bastien. Cette année, on a su mieux gérer le temps. » Présenté la semaine dernière à Metz lors des Olympiades académiques des sciences de l’ingénieur, aux côtés de six autres projets, le compacteur Hy-Pac a tapé dans l’œil du jury en décrochant le prix des arts et métiers, décerné par d’anciens étudiants de l’école.

Prenez soin de vous ! : Un ancien Malgrangien dans l’émission pour lutter contre l’hypertension

Mannuel Haeussler  sur France 5

L’émission « Prenez soin de vous ! » diffusée sur France 5 et désormais animée par Marine Lorphelin s’arrête ce mardi soir, sur le thème de l’hypertension. Trois personnes sont suivies dans le documentaire, racontant leur combat contre cette maladie. Parmi eux, Emmanuel, 56 ans, de Heillecourt. Durant trois mois, avec l’aide d’un spécialiste, il va tenter d’éliminer les facteurs de risque.

Emmanuel d'Heillecourt sera notamment accompagné par Marine Lorphelin, animatrice de l'émission. Photo 17 Juin Emmanuel   Haeussler ancien élève de la Malgrange

Après avoir fait connaissance avec les deux autres protagonistes de l’émission, on le découvre, guitare électrique en bandoulière, en pleine répétition avec ses copains.

Emmanuel, 56 ans, habite Heillecourt et nous raconte d’emblée  : « J’ai fait, en 2019, un AVC dû à de l’hypertension. On était en répétition, j’ai commencé à sentir des fourmis au bout de mes doigts. […] A l’hôpital, ils m’ont dit « Mais c’est complètement dingue, vous avez 27,14 de tension, vous devriez être mort ! » »

Trois mois pour se reprendre en mains

Bien vivant et même « bon vivant » comme on dit, Emmanuel est visiblement un peu sujet au stress. Pic de tension quand il rentre chez lui et que ses filles n’ont pas réalisé les tâches demandées ou quand il se retrouve bloqué dans les embouteillages nancéiens. Sans oublier une consommation d’alcool qu’il évalue à une bière et un ou deux verres de vin par jour, ce qui, évidemment, n’aide pas.

Comment changer ses habitudes  ?

Le documentaire va le suivre, lui comme Josiane ou Frédérique dans leur combat contre l’hypertension. Accompagné par le professeur Jean-Marc Boivin, hypertensiologue au CHU de Nancy et Marine Lorphelin animatrice (mais aussi médecin généraliste).

Après avoir appris ce qu’est l’hypertension, ses mécanismes, Emmanuel va apprendre à changer ses habitudes dans un but  : réduire le nombre de médicaments qu’il doit prendre chaque jour.

« Prenez soin de vous » ce mardi 25 février à 21 h sur France 5 et sur le site france.tv dès mardi soir

Hugo BEUREY, ancien élève de La Malgrange, aux Jeux Olympiques !

Paris 2024 Aviron : Hugo Beurey gagne son ticket pour les Jeux olympiques !

Il y aura un Lorrain aux Jeux olympiques de Paris. Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont décroché leur ticket pour Paris 2024, ce mardi à Lucerne.  L’Est Républicain – 20/05/2024  extrait
Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont leur billet pour Paris.  Photo Mag Aviron
Hugo Beurey (SN Nancy) et son coéquipier Ferdinand Ludwig ont leur billet pour Paris. 
Régate de qualification olympique à Lucerne

La régate finale de qualification olympique s’est achevée ce mardi en Suisse. L’équipe de France d’aviron est parvenue à ajouter deux nouveaux bateaux à la flotte qui s’était déjà qualifiée lors des mondiaux de Belgrade, en septembre 2023 : le deux de couple féminin poids léger des vice-championnes olympiques de Tokyo Laura Tarantola et Claire Bové, mais aussi le même bateau côté masculin, avec à son bord le Nancéien Hugo Beurey.

« On a encore pas mal de choses à gagner »

Dans la course, les deux rameurs tricolores avaient face à eux les Grecs qui allaient s’avérer féroces, comme ils l’avaient déjà été lors de la série de dimanche. Mais c‘était sans compter sur la détermination des Français, qui ont su conserver le leadership et remporter la finale de 19 centièmes sur les Hellènes, s’emparant ainsi du ticket pour Paris. « On sait qu’on a été performant la saison passée », note Hugo Beurey. « On sait aussi qu’on n’a pas été performants en fin de saison. Mais depuis janvier 2024, on a fait une bonne préparation et on est content du niveau qu’on a pu atteindre. Ça s’est déroulé comme on a prévu : on a notre point fort avec le départ, on gère notre course au milieu et on accélère à la fin. On a encore pas mal de choses à gagner, mais on a joué sur nos qualités. »

Les autres Lorrains engagés dans les courses ce mardi ont été moins chanceux. Emma Cornelis (SN Nancy) a terminé à la quatrième place de la finale du deux sans barreur féminin. Quatrième place également pour Valentin et Théophile Onfroy (CN Verdun) en quatre de couple masculin ; une belle performance pour un bateau constitué il y a deux semaines à peine.