L’Atelier de broderie Vuillaume travaille pour la Fashion Week

Depuis 1850, l’Atelier de broderies Vuillaume met son savoir-faire au service des grandes maisons de haute couture parisiennes. Hubert Vuillaume, ancien élève de La Malgrange Promo 2005, qui a repris en 2016 les rênes de l’entreprise familiale, emploie aujourd’hui six lunévilleuses, dernières spécialistes de la broderie perlée au crochet.

La semaine a été dense pour les employées de l’Atelier de broderies Vuillaume, à Diarville. Les six lunévilleuses, de l’entreprise familiale, dernières spécialistes de la broderie perlée pailletée au crochet, ont été, comme chaque année, très sollicitées pour satisfaire les commandes des sous-traitants des grandes maisons de haute couture parisiennes. «La semaine qui précède la Fashion Week est toujours très dense pour notre activité», souligne Hubert Vuillaume, qui a succédé en 2016 à son père, Xavier Vuillaume, à la tête de l’entreprise familiale.

Installé à proximité de la maison de famille, au cœur du village, l’atelier a été créé en 1850 par Constant Vuillaume arrière-arrière-grand-père d’Hubert Vuillaume, qui était marchand de vin, fabricant de dentelles et de broderies blanches. « Je suis très fier de représenter la 5e génération », confie le jeune patron âgé de 33 ans, qui a toujours eu le souhait de reprendre l’entreprise familiale. « Quand j’étais enfant, je traînais toujours ici, avec mon père. J’ai pris sa succession quand il est décédé, avec le désir de préserver ce patrimoine familial ». Pendant les grandes heures de l’entreprise, l’Atelier a employé jusqu’à 1 000 brodeuses qui travaillaient à domicile, dans tout le Saintois, à l’époque où le grand-père d’Hubert avait développé les sacs brodés qui se vendaient jusqu’à New-York.

Un savoir-faire qui ne tient qu’à un fil

Aujourd’hui, Hubert Vuillaume est le gardien d’un savoir-faire qui ne tient qu’à un fil, devant faire face à une concurrence étrangère  bas coût comme les ateliers indiens.

« Heureusement, les grandes maisons de couture ont toujours besoin d’une main-d’œuvre française au savoir-faire unique comme la broderie au crochet de Lunéville. Nous sommes la dernière maison dans la région à perpétuer ce métier d’art. La méthode utilisée n’a pas changé depuis 1850. Le motif de la broderie perlée ou pailletée est retranscrit sur le tissu par le biais d’une feuille de calque, avec de la poudre. Ensuite il y a l’étape du piquage, puis, celle de la broderie à la main, au crochet de Lunéville ou à l’aiguille classique. Nos lunévilleuses sont amenées à travailler sur toutes sortes de vêtements, jupes, pulls… ».

« Aussi beau à l’endroit qu’à l’envers »

Le jeune patron a fait de la phrase de son père sa devise : « Une broderie, ça doit toujours être aussi beau à l’envers qu’à l’endroit ». Dans l’atelier, il peut s’appuyer sur deux brodeuses comptant près de 40 ans d’expérience, afin de former les plus jeunes passées par le lycée Paul-Lapie, à Lunéville. « Nous avons la chance de pouvoir accueillir des stagiaires de ce lycée qui a une école de broderie d’art ».

Pour répondre aux exigences de la haute couture, les ouvrières travaillent 39 heures par semaine, du lundi au vendredi. « Pour les nouvelles collections, il faut faire des sacrifices et ne pas avoir peur de faire des heures supplémentaires », souligne Hubert Vuillaume.

Anne Joly aux 12 coups de midi sur TF1

Hier sur TF1 une magnifique leçon de vie, de Anne Joly ancienne élève de La Malgrange de 2007 à 2014.

Un grand bravo à elle et sa maman. Nous avons l’habitude de regarder en famille chaque midi, et heureux ce jour là de découvrir une candidate de NANCY, sans jamais se douter , qu’il s’agissait d’une ancienne élève de La Malgrange. Contact pris ce matin même avec Anne pour la féliciter. Sa réponse :

« Oh super, je suis ravie de savoir que vous avez regardé l’émission d’hier. Merci pour vos gentils mots concernant ma prestation ! Je serai ravie d’apparaître sur la page des anciens élèves de la Malgrange et reprendre des nouvelles de mes anciens professeurs qui font également partie de la page.

Merci à vous tous ! J’en suis touchée »

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La Nancéienne Clara Martin prend la tête de la communication de la mairie

Est Républicain  19 janvier 2021
« Depuis le 15 décembre, Clara Martin est la nouvelle directrice de la communication de la mairie de Nancy. L’ancienne élève de Saint-Sigisbert s’est forgée une solide expérience à l’étranger et à Paris avant de revenir sur ses terres. Portrait.

 

« Expliquer ce que l’on fait et pourquoi on le fait », c’est une partie des missions de la nouvelle « dircom’» de la ville de Nancy. Cela fait tout juste un mois que Clara Martin a pris ses fonctions à ce poste stratégique. Prendre en charge la direction de la communication d’une ville de la taille de Nancy n’est pas une mince affaire. Mais elle peut s’appuyer sur des années d’une carrière tournée vers les relations presse et la communication externe.

Clara Martin n’a pas découvert Nancy le mois dernier, puisqu’elle y a grandi. Après les années collège et lycée à « Sigis’», elle intègre une classe prépa au lycée Poincaré, avant de filer dans une école de commerce à Reims. Mais le budget, les comptes, la finance, ce n’est pas vraiment son truc. « J’ai eu très tôt une appétence forte pour la communication, les relations presse et publiques, et j’ai su que j’évoluerai dans ce domaine ».

De Berlin à Paris

Après quatre ans d’école de commerce, elle ressent le besoin de s’évader. Clara Martin est très lucide sur son parcours, « je sais que j’ai eu la chance de grandir dans un milieu privilégié. Et après avoir navigué quatre ans dans ce milieu très formaté, j’ai eu envie d’autre chose ». Une opportunité de stage de fin d’études s’ouvre alors… à Berlin. Six mois au sein d’une start-up berlinoise vont déboucher sur une embauche et pendant trois ans, la Nancéienne a emmagasiner une grande expérience.

Elle ira ensuite poursuivre sa carrière à Paris, d’abord au sein du cabinet d’Olivier Schrameck, qui était alors président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), puis chez Europe 1 et enfin à la Banque de France. Vient alors le temps de quitter la capitale. « J’avais une envie très forte de retrouver une vie plus sereine, et de travailler sur des enjeux plus locaux ». La vie la ramène alors… à Nancy. Sa ville.

En lien quotidien avec le maire

Elle décroche tout d’abord un poste chez RTE (Réseau de transport d’électricité), et elle suit en même temps avec attention la campagne de Mathieu Klein, on est en plein cœur des élections municipales dont les deux tours ont été séparés de plus deux mois en raison de la crise sanitaire. « J’aimais les messages et le projet portés par son équipe, quand le poste a été ouvert, je n’ai pas hésité longtemps avant de postuler », confie-t-elle.

J’écoute, j’observe et je traduis.

En lien quotidien avec Mathieu Klein, l’équipe municipale et les services, Clara Martin doit rendre visible et lisible l’action de la Ville auprès des médias et du grand public. « J’écoute, j’observe et je traduis », résume-t-elle. « Tout est question d’échange ».

La jeune élève de Saint-Sigis imaginait-elle un jour occuper un tel poste place Stanislas ? Elle regarde dans le rétro avec humilité. « Mes parents sont fiers, sourit-elle. J’espère simplement être utile à mon poste. Je travaille avec une équipe hyper enthousiaste, motivée, qui a le sens du service public et de l’engagement placé très haut. Quant à moi, je compte comme toujours, porter les choses avec le cœur ».

Commémoration du 60e anniversaire du décès d’Étienne Drioton

Étienne Drioton (1889-1961)

Est Républicain, 18 janvier 2021

L’éminent égyptologue est enterré dans le caveau familial au cimetière de Villers-lès-Nancy. Un hommage lui a été rendu ce week-end lors des offices. Une gerbe sera déposée le 23 janvier sur la tombe. Pour marquer cet anniversaire, une exposition aura lieu en octobre.

En octobre 2021, au château M me-de-Graffigny et au Domaine de l’Asnée, une exposition sera consacrée au chanoine Drioton.

Le 17 janvier 1961, l’éminent égyptologue lorrain Étienne Drioton est décédé à Montgeron (Essonne). C’était il y a 60 ans. Ses parents, venant de Bourgogne du côté paternel et de Moselle du côté maternel, ont d’abord habité au 82, rue Stanislas à Nancy dans la maison où est né Étienne Drioton, le 21 novembre 1889. Ils tenaient une librairie religieuse à Nancy sur deux sites : 4, quai Claude-le-Lorrain et place Stanislas.

Ils ont habité ensuite à Villers-lès-Nancy, rue de l’Abbaye-de-Clairlieu de 1895 à 1936. Pendant ces 41 ans, Étienne Drioton a donc, dès l’âge de 6 ans, vécu à Villers. D’ailleurs, certains Villarois s’en souviennent encore.

Il a connu une carrière prestigieuse au service de Dieu et de la science à travers un parcours professionnel, culturel et social très riche qu’il a développé comme professeur à l’Institut catholique de Paris (il rédigea une grammaire égyptienne à l’intention des élèves de l’année scolaire 1920-1921), au musée du Louvre en tant que conservateur adjoint au département des antiquités égyptiennes, et, surtout, en Égypte de 1936 à 1952, en qualité de directeur général du service des antiquités égyptiennes au Caire.

De retour en France, il assure la présidence de la société française d’Égyptologie et a été professeur au Collège de France. Ses études ont contribué à faire avancer la science sur des sujets comme l’archéologie et l’égyptologie et dans des domaines jusqu’alors inexplorés : la cryptographie égyptienne, le théâtre égyptien, les scarabées par le déchiffrement des inscriptions gravées.

Exposition en octobre à Graffigny et à l’Asnée

Après des obsèques solennelles célébrées le 23 janvier 1961 à la cathédrale de Nancy, le chanoine Étienne Drioton a été inhumé dans le caveau familial au cimetière de Villers-lès-Nancy. Un hommage lui a été rendu ce week-end lors des offices des trois églises de la paroisse du Bon-Pasteur.

Un dépôt d’une gerbe sur la tombe du chanoine, en délégation restreinte et dans l’intimité, tout comme le chanoine a été inhumé dans l’intimité, devrait avoir lieu le samedi 23 janvier, à 11 h.

Et pour célébrer ce 60e anniversaire, le Cercle scientifique Étienne-Drioton, présidé par Jean-Marie Voiriot, présentera du 2 au 17 octobre 2021 au château Mme -de-Graffigny et au Domaine de l’Asnée, une exposition sur le thème « Étienne Drioton éminent égyptologue lorrain ».

Ancien élève de La Malgrange, médecin et Maire de Heillecourt (54), Didier Sartyelet montre l’exemple

Didier Sartelet, 66 ans, maire de Heillecourt, ancien élève de La Malgrange promo 1974 a reçu ce mardi sa première injection. Parce qu’il est aussi médecin généraliste : « Il faut passer à l’offensive avec la vaccination », martèle l’élu.

Le maire de Heillecourt, Didier Sartelet, ancien Malgrangien  se fait vacciner à Nancy

Il ne s’en cache pas. Au regard de la crise, il plaidait non pas pour un couvre-feu avancé à 18 h mais pour un reconfinement total couplé à une campagne de vaccination intensive. Didier Sartelet, le premier magistrat de Heillecourt, était en tout cas au rang des signataires de la lettre ouverte des maires du Grand Nancy appelant il y a quelques jours à l’accélération de la campagne de vaccination. Ce mardi, il est aussi devenu un des premiers maires de France à se faire vacciner au sein de l’unité ouverte par le CHRU à la Tour Marcel Brot. Et pour cause : Didier Sartelet est aussi, à 66 ans, médecin généraliste dans sa commune. Et c’est à ce titre qu’il a été contacté lundi. « Je me suis inscrit immédiatement. Me faire vacciner était dans la droite ligne du combat que je mène depuis le début de cette pandémie. Il faut arrêter de se sentir comme dans une ville assiégée par la maladie, sur la défensive. Le vaccin est l’arme qui nous permet de passer à l’offensive ».

« Une question de bon sens »

Alors bien sûr, Didier Sartelet, en première ligne, espère se protéger : « Je suis passé à travers les gouttes. Mais ça pourrait ne pas durer. J’ai des patients qui ont respecté les gestes barrières et qui ont été contaminé on ne sait pas comment ». Mais s’il s’est fait vacciner, c’est aussi pour montrer la voie : « C’est une question de bon sens, c’est ce qui permet d’obtenir une immunité collective. Au lieu de tergiverser sur la part des Français refusant le vaccin, on aurait mieux fait de permettre dès le départ à tous ceux qui le souhaitaient de le recevoir ».

D’ailleurs, Didier Sartelet est prêt, en liaison avec les autorités et si l’approvisionnement le permet, à transformer le centre de test organisé sur sa commune en unité de vaccination. Ce centre, toujours en activité, avait été organisé dès la mi-novembre par le maire-médecin qui avait fédéré autour de lui les professionnels de santé locaux. »