Deux femmes sur les traces de leur ancêtre au lycée La Malgrange

Ami de Gallé et Prouvé, Charles de Meixmoron de Dombasle n’aura pas marqué l’histoire comme ces derniers. Pour le réhabiliter, deux de ses descendantes ont écrit une biographie, présentée au lycée La Malgrange où Charles de Meixmoron a étudié.

De gauche à droite Didier Mion, président de l’Amicale des anciens élèves de la Malgrange et Saint-Sigisbert ; Xavier Schmidt, directeur de la Malgrange ; Anthony Bolmont, son adjoint ; Christine de Menthon et sa cousine, Blandine de Saint-Seine. De gauche à droite Didier Mion, président de l’Amicale des anciens élèves de la Malgrange et Saint-Sigisbert ; Xavier Schmidt, directeur de la Malgrange ; Anthony Bolmont, son adjoint ; Christine de Menthon et sa cousine, Blandine de Saint-Seine.

Christine de Menthon et Blandine de Saint-Seine étaient, il y a peu, dans les locaux de la Malgrange pour découvrir les lieux où leur ancêtre, Charles de Meixmoron de Dombasle, avait fait ses études de 1850 à 1857. À l’époque, la Malgrange était un collège privé catholique, très prisé par la bonne société de Nancy, où Charles va faire de brillantes études.

L’élève est studieux, appliqué, réfléchi, apprécié de ses professeurs. Premier en français et en dessin, son père va l’encourager dans cette voie. Charles commence à s’essayer au dessin et à la peinture, dans l’atelier du peintre Charles Raush.

Proche de Gallé, Prouvé et Friant

À la suite du décès de son père, Charles reçoit en héritage l’usine familiale d’instruments aratoires (qui servent pour le travail du sol), dont il reprend la direction, ce qui ne l’empêche pas de participer aux expositions organisées par la Société Lorraine des Amis des Arts, en tant qu’artiste et membre du jury. Plus tard il en deviendra le président et y introduira les impressionnistes parisiens. Dans son cercle d’amis, on retrouve Émile Gallé, Victor Prouvé ou encore Émile Friant.

Il a aussi été un grand collectionneur de toiles impressionnistes. Après sa rencontre avec Monet, il va adopter, dans son style, des couleurs simples et compose avec la lumière. Il reproduira les rues et places de Nancy et va s’attacher à la vie rurale, en représentant des villages, des bois, des champs.

C’est pour faire revivre ce peintre que Christine de Menthon a écrit une biographie sur son ancêtre en faisant revivre sa famille et ses œuvres.

Christine de Menthon et sa cousine Blandine de Saint-Seine sont venues à la Malgrange pour présenter livre et œuvres aux membres de l’Association des Anciens de La Malgrange, qui soutient la souscription pour la publication du livre de Christine de Menthon, intitulé « Charles de Meixmoron de Dombasle, 1839-1912 ».

Assemblée générale 2019

Jarville-la-Malgrange | Association les anciens de la Malgrange tournés vers l’avenir

L’assemblée générale des Anciens de la Malgrange et de Saint-Sigisbert, présidée par Didier Mion, en présence de Xavier Schmidt directeur de la Malgrange, s’est tenue à la Malgrange.

Les membres du comité, le président et les vice-présidents entourent Nicolas Lequin et Lucas. Les membres du comité, le président et les vice-présidents entourent Nicolas Lequin et Lucas.

Lors de cette assemblée générale, les activités de l’association ont été présentées aux anciens ainsi que le compte rendu financier de l’année. Ces deux bilans ont été adoptés à l’unanimité.

Des remerciements ont été adressés à Charles Ancé, qui était présent au 4e  festival de la BD à la Malgrange et qui avait accepté de réaliser la couverture du bulletin N° 150.

À l’issue de cette réunion, les anciens ont rejoint les parents d’élèves à la Chapelle de l’école, pour la messe de rentrée, célébrée par l’Abbé Jean-Luc Coisseman, Prêtre référant de l’école en présence de Yves Delacour, directeur diocésain de l’enseignement catholique, directeur de la Malgrange et ancien membre du comité des anciens.

Après un vin d’honneur dans le parc, les anciens se sont retrouvés pour le traditionnel banquet annuel.

Le but de l’association n’est pas seulement de se retrouver pour évoquer les souvenirs heureux du passé, mais pour se tourner vers l’avenir, en épaulant les jeunes bacheliers dans leur parcours post bac, en attribuant des bourses d’aide.

Il restait une des quatre bourse a remettre à Nicolas Lequin, et Lucas son coéquipier dans l’aventure du 4 L Trophy qu’ils vont entamer en février prochain.

Palmarès des Bourses 2018/2019
Saint Sigisbert : bourse Barbesant : Léonie Delpeyrou (au Lycée Carnot Dijon) ; Bourse Paillet : Claire Bournon (à la Fac de Droit).
La Malgrange : Bourse Hertzog : Marion Valentin (aux jardins de Cabrouses Senegal). Bourse Jodin : Nicolas Lequin avec la 4L Trophy

Ancien élève de Saint Sigisbert, Philippe Nicolas sera présent les 13, 14 et 15 septembre 2019 au Livre sur la Place

Littérature Philippe Nicolas, les mystères de l’art et de ses émotions
Nos Ecoles dans les médias… Est Républicain du 11 Septembre 2019

Directeur du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), ce Lorrain publie un premier roman avec une trame tissée autour du tableau « La belle ferronnière » de Léonard de Vinci. Une aventure fantastique, policière et amoureuse.

Philippe Nicolas : « Je place beaucoup de moi dans ce roman ».  Photo ER Photo HD Philippe Nicolas : « Je place beaucoup de moi dans ce roman

Quelle est la nature exacte de la mystérieuse et invisible relation, secrètement tissée entre l’art et l’intimité des êtres ? À écouter Philippe Nicolas, on mesure assez vite que la question taraude l’atypique auteur de « Les âmes peintes » (Éditions Cohen et Cohen). Ce Lorrain de 52 ans, grandi à Pont-Saint-Vincent (54) avant des études secondaires à Nancy, était déjà doté d’un curriculum bluffant, ponctué d’étapes prestigieuses : Ena, Essec, conseiller du ministre des finances, fondateur de start-up, dirigeant dans l’audiovisuel, coprésident du quotidien Libération. Avec en fil conducteur de cet itinéraire international (New York, Paris), l’amour de la culture chez celui qui, aujourd’hui dirige le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz.

Qu’y manquait-il ? Un roman, peut-être. Lacune comblée avec l’étonnant ouvrage publié à l’occasion de la grande rétrospective Léonard de Vinci au musée du Louvre à l’automne 2019. Ce boulimique de l’écriture, passion à laquelle il s’adonne en continu depuis plus d’une trentaine d’années, publie un premier roman qui sort des sentiers battus. Une aventure fantastique, policière et amoureuse au cœur du Louvre, le plus grand musée du monde. Autour du tableau « La Belle ferronnière » de Léonard de Vinci, se tisse la trame, avec en toile de fond la mort, l’amour et une scène de crime inattendue.

« Pour Léonard de Vinci, tout était intimement lié »
Quel incroyable secret, le patron du Louvre a-t-il découvert dans les tableaux de Léonard de Vinci en menant des expériences dans les laboratoires souterrains ? Les 380 pages des « âmes peintes » prennent plaisir à conduire le lecteur sur les voies d’une originale enquête policière. « Je place beaucoup de moi dans ce roman, sur les thèmes de la sensibilité et de l’émotion, qui me passionnent » explique Philippe Nicolas. « Il est toujours captivant d’observer dans un musée les réactions individuelles des visiteurs face aux œuvres. Elles sont à chaque fois imprévisibles ». Ce Lorrain par ailleurs décoré de l’Ordre des arts et des Lettres et des insignes de chevalier de la Légion d’Honneur, avoue « aimer rester pétrifié devant une toile ». Que se joue-t-il de la « contemplation désintéressée ou quelque chose de plus vital, mystérieux, exclusif ? Les relations entre les êtres sont au cœur de notre Humanité. Notre sensibilité s’exprime au moment où corps, cœur, esprit réagissent spontanément. Pour Léonard de Vinci, tout était intimement lié. Avec la peinture, au cœur, qui synthétisait l’ensemble des activités »

Antoine PETRY

Verino – Ancien de Saint Sigisbert

Le bel été du Nancéien Vérino
Nos Ecoles dans les médias… Est Républicain Aout 2019

Chaque dimanche, une personnalité évoque le temps des vacances. Aujourd’hui, Vérino, l’humoriste de 36 ans trace sa route et remplit les salles parisiennes. Le Nancéien, qui n’est jamais à court d’idée se lance dans un nouveau projet : « Vérino on Demand ».

Ton apéro de l’été préféré ?
Mon apéro préféré en été, c’est l’apéro tardif, quand les petits sont couchés et qu’on se prend une bouteille de blanc avec ma femme. Notre truc, c’est le brouilly fumé…

Ton tube ou artiste préféré ?
Haha ! En ce moment, je suis sur l’intégrale de U2 jouée en version xylophone. C’est Fabien Olicard (mentaliste et youtubeur) qui m’a offert ça à la naissance de mon bébé. Ça permet d’écouter un truc qui plaît au bébé et en même temps, de ne pas avoir des chansons pour enfant toute la journée dans la tête… Une idée de génie !

Un bouquin ?
Plein ! J’aime bien lire. J’ai relu « Dune » cette année, c’est définitivement mon histoire de science-fiction favorite. Il y a aussi « La Horde du Contrevent » d’Alain Damasio, un bonheur, ce mec est un génie… Et puis dans un autre style, je suis en train de lire « Sérotonine » de Houellebecq.

Une destination ?
Le Pouliguen (44) ! Mon lieu d’amour pour mes vacances. Je pars à côté de la Côte sauvage chaque année pour respirer et profiter de la mer, faire du sport en famille et glander au soleil.

Un amour d’été ?
J’ai vécu une histoire d’amour extraordinaire avec Bernard ! On a passé trois semaines ensemble à poser du parquet pour refaire le sol de ma maison et franchement, je crois que j’ai ressenti quelque chose…

Un souvenir de vacances ?
Aucun. Je me souviens précisément de tous les événements de ma vie mais dès qu’il s’agit de vacances, c’est le black-out. Il y a bien cette histoire avec Bernard… Quand on a décidé de refaire la porte de la salle de bain et qu’on s’est rendu compte que l’interrupteur pour la lumière était devenu inaccessible… On était là, tous les deux, dans le noir…

Une activité ?
Bernard.

Ton actu ?
Bernard. Et puis aussi mes spectacles visibles depuis ton canapé en téléchargement sur vod.verino.fr

Ton chaleureux premier souvenir artistique à Nancy ?
C’était à la fête de la musique. On avait un groupe de rock avec des potes au lycée et j’étais le chanteur. Ça commençait à marcher pour nous, on venait d’enregistrer notre dernier album au States et on était programmé trois semaines au Madison Square Garden… Non, je déconne, je n’ai jamais rien fait artistiquement à Nancy avant de quitter la ville, j’avais trop peur de démarrer ma carrière devant des gens qui pouvaient me reconnaître !

Souvenir de lycée ou collège ?
Quand je me suis fait opérer parce que j’avais mangé du poisson pané à l’école. J’étais à Saint-Sigis. Il y avait une arête dans le poisson et elle est venue se planter dans ma gorge. Deux jours d’hospitalisation. L’histoire de ma vie. Il y a une arête, elle est pour moi…

Bio express

Vérino.  Photo ER /Yannick VERNINI
Vérino.  Photo ER /Yannick VERNINI

Jusqu’ en 2004
Vie paisible et heureuse à Nancy. Vérino utilise encore des mots tels que «gros», «clancher», ou encore «entre midi»…

2005-2013
Départ à Paris, premiers pas sur scène jusqu’à L’Olympia en 2013.

2014-2018
Création de la chaîne YouTube Vérino, de L’Inglorious Comedy Club et deuxième spectacle au Grand Point Virgule, Bobino, Théâtre Antoine et Grand Rex, célèbres salles parisiennes.

Arbre à livres à La Malgrange

Initiative Un arbre à livres en carton pour les lycéens de La Malgrange
Nos Ecoles dans les médias… Est Républicain du 13/07/2019

Activité « arbre à livres » à la pause méridienne. Tous ceux qui se sont impliqués dans cette création  Photo ER Photo HD Activité « arbre à livres » à la pause méridienne. Tous ceux qui se sont impliqués dans cette création  Photo ER
L’idée est venue de M. Caillavet, professeur d’histoire-géographie. En accord avec des lycéens, il a décidé de créer une envie de lire aux jeunes qui fréquentent le foyer en réalisant une plate-forme de partage dans le lycée. L’arbre à lires s’accorde bien avec le quart d’heure de lecture mis en place avant la récréation du mercredi. La majorité des élèves de la classe TES/L a adhéré à ce projet, soit en présentant des livres qui peuvent être déposés dans cet arbre, soit en participant à la création de cet arbre, soit les deux à la fois. Les jeunes ont été aidés pour la réalisation de cet arbre par le directeur M. Schmidt, par MM. Caillavet et Bolmont en tant que responsables de cycle, Mme Worms, documentaliste, et M. Arnoux, professeur de technologie sans qui la réalisation de cet arbre n’aurait pas pu voir le jour. Sans oublier une librairie et les éditions de la Dragonne. Cet arbre a été réalisé en carton avec six plaques pour le fond, un tronc adossé à cette plaque et des branches imbriquées dans le tronc.