



Alumni – Association des Anciens Elèves



Ils se sont connus au collège de La Malgrange, à Jarville, et sont devenus amis. À cette époque, Thomas Sadoul et Chine Welsch ne se doutaient pas que quelques années plus tard, ils lanceraient leur propre société.
Après avoir suivi des chemins différents post-bac, les deux amis ont repris contact dans la deuxième moitié des années 2010 avec une envie commune : monter leur propre boîte. Cocoon Immo a ainsi vu le jour début 2020. « En plein Covid », s’amuse Thomas Sadoul.
Cocoon-Immo propose aux agences immobilières une gestion clé en mains de leur communication digitale. « Souvent, les agences n’ont pas le temps et l’expertise pour le faire correctement, poursuit-il. C’est là qu’on va intervenir. »
Cocoon-Immo met à la disposition des agences un logiciel interne. Elles peuvent gérer leur communication elles-mêmes ou être accompagnées avec des chefs de projets qui géreront leur vitrine digitale.
Le concept fait mouche. Cinq ans après sa création, Cocoon-Immo a déjà accompagné plus de 1 200 agences, indépendantes ou en réseau, en France, mais aussi en Belgique, au Luxembourg et au Canada, où Chine Welsh a travaillé.
La société, installée aujourd’hui à Paris mais qui garde son siège social à Nancy, emploie dix-huit collaborateurs et vise un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros pour cette année. « On a une croissance régulière alors que le marché immobilier n’est pas facile », reprend Thomas Sadoul.
Alors que le marché de l’immobilier reprend petit à petit des couleurs, Cocoon-Immo entend bien surfer sur la vague avec le soutien de la BPI (Banque publique d’investissement). « Le gros défi pour les mois et les années à venir, c’est prendre des parts de marché, reprend Thomas Sadoul. Il y a environ 35 000 agences immobilières en France, on n’en accompagne que 3 %. Il y a encore de la place pour se développer. Et puis, on souhaite intégrer les grands challenges du moment dans notre développement, comme l’intelligence artificielle. On travaille pour l’intégrer dans nos solutions afin d’avoir quelque chose de plus efficace encore. » Et continuer à faire grandir le projet des deux amis…
L’ensemble Notre-Dame Saint-Sigisbert a fait sa rentrée sous le signe de la nouveauté. « C’est une première à Nancy. Nous avons fait le choix de proposer aux familles un tarif différencié en fonction de leurs revenus », explique Nicolas Meyer, directeur de l’établissement depuis cinq ans.
Ce changement est le fruit d’une réflexion mûrie en interne, portée aussi par les tutelles diocésaines et congréganistes, souhaitée par les pouvoirs publics. « Au printemps dernier, nous avons adressé un questionnaire aux familles pour les sonder. Les retours se sont révélés globalement positifs, malgré quelques inquiétudes initiales. Dans un deuxième temps, nous avons défini une tarification différenciée pour tout l’établissement, de la maternelle au lycée, tout en maintenant une réduction pour les fratries. »
Concrètement, cinq tranches sont proposées en fonction de l’avis d’imposition. Pour Nicolas Meyer, la démarche conforte une réelle volonté d’ouverture sans renoncer à la qualité de l’enseignement en innovation constante. « Cette évolution tarifaire s’inscrit dans une logique d’une plus grande équité, qui d’ailleurs rappelle notre signature : Notre-Dame Saint-Sigisbert, grandir ensemble. »

Nicolas Meyer, directeur d’établissement.